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concept 2004 de la formation profesionnel

 

Union Suisse des Installateurs-Electriciens

Les nouveaux examens professionnels et professionnels supérieurs dans la branche de l'électricité et de la télématique

Le concept de la formation professionnelle de l’USIE/ AES va être modernisé. Les modèles d’examens rigides et les longues périodes d’attente entre les fins d’étapes intermédiaires et après celles-ci ont conduit à une perte de l’attractivité de la formation continue artisanale. Aussi, les programmes d’examens seront soumis à un renouvellement total. L’essentiel de la revision sont la forme moderne des examens, et pour les planificateurs et les télématiciens leurs propres examens professionnels supérieurs.

La nouvelle présentation des examens professionnels et professionnels supérieurs est la conséquence d’une large analyse de marché exécutée dans toute la branche. Cette analyse a clairement démontré qu’une nouvelle orientation complète et totale de la formation continue est désirée. Le moment actuel est propice, car les nouveaux examens peuvent être alignés directement sur la nouvelle ordonnance concernant les installations électriques à basse tension OIBT 2002, comme aussi sur la loi sur la formation professionnelle, actuellement en voie de revision. La phase transitoire entre l’ancienne et la nouvelle loi sur la formation professionnelle, transition qui va durer jusqu’en 2004, est en fait délicate.

Le concept actuel de la formation professionnelle avec les examens professionnels de „Contrôleur/chefmonteur -électricien", de ’"Planificateur-électricien" et de „Télématicien-électricien", ainsi que l’examen professionnel supérieur d’„Installateur-électricien diplômé" est en vigueur depuis 1994. Il présente de nombreux avantages, mais aussi de nombreuses insuffisances. C’est ainsi, dans le cas de l’examen de „Contrôleur/chefmonteur-électricien", qu’il ne répond que partiellement aux larges exigences de formation que requiert l’activité de chefmonteur. En particulier, les domaines de la télématique, des installations du bâtiment et de l’établissement de projets ne font pas l’objet de l’enseignement.

Dans le programme actuel d’examen manquent des domaines importants de connaissances propres à l’entrepreneur et aux membres des cadres, et au niveau de l’examen professionnel supérieur (examen de maîtrise) font défaut des types d’examens propres aux planificateurs et aux télématiciens. Mais également les jeunes gens de métier, et il s’agit actuellement bien d’eux, ne sont pas particulièrement heureux de la situation actuelle. Leur reproche est que le volume total de connaissances doit être mémorisé jusqu’à l’examen final et, après de nombreuses années, être hélas déterminant du succès ou de l’échec de leur formation. Un autre aspect qui ne saurait être sous-estimé est celui des titres professionnels attractifs et modernes.

 

 

Organisations professionnelles et établissements d’enseignement travaillent main dans la main

 

Dans l’ensemble, il convient de constater qu’aujourd’hui le concept de la formation professionnelle à perdu de son attractivité. C’est pourquoi un groupe directeur constitué de représentants des organismes responsables de l’Union suisse des installateurs-électriciens (USIE), de l’Association des entreprises électriques Suisses (AES), de l'inspectorat fédéral des installations à courant fort (IFICF) des organisations de branche Ingénieurs-conseils suisses de la technique du bâtiment et de l'énergie (USIC) et l'Union suisse des installateurs Télécom (USIT), comme aussi l’association des établissements d’enseignement se sont attachés à l’élaboration du nouveau concept de la formation professionnelle. Il était dès le début évident qu’il fallait prendre une autre direction, et que des retouches de type cosmétique ne suffiraient pas.

Des entretiens intensifs au sein du groupe directeur et des représentants des associations ont conduit à un modèle d’examen qui répond aux intérêts des organisations de branche, des candidats et des écoles. On prit soigneusement garde à conserver ce qui a fait ses preuves, et à n’instaurer des nouveautés que là où cela est judicieux. La caractéristique la plus frappante du nouveau modèle est la répartition des examens entre la Commission d’examens professionnels et de maîtrise USIE/AES (CEPM) et les écoles, et partiellement de nouveaux titres professionnels.

 

Nouveaux examens professionnels: Electricien chef de projet et conseiller en sécurité électrique

Les examens professionnels présentent une modification significative. Le nouvel examen d'électricien chef de projet" est un élargissement de l'examen actuel de contrôleur/chef-monteur. Ceci doit garantir que la branche de l'installation et de la planification puisse disposer de cadres ayant reçu une large formation. Avec OIBT revisée également, le domaine du contrôle et de la sécurité reste de grande importance. Avec le nouvel examen professionnel de "conseiller en sécurité électrique" , les gens de métier qui sont chargés essentiellement de tâches de contrôle dans le cadre de l'OIBT disposent d'une formation bien axée sur leurs fonctions. Celle-ci comprend les disciplines "électrotechnique", "sécurité" et "connaissances des schémas", qui toutes sont des thèmes de l'examen professionnel de l'électricien chef de projet. Quiconque réussit l'examen d' "électricien chef de projet" ou de conseiller en sécurité électrique" est réputé apte au contrôle dans le sens de OIBT 2002.

A titre d’exemple, le futur examen professionnel d'électricien chef de projet" - telle est la nouvelle désignation pour le „contrôleur/chefmonteur-électricien" : Les futurs gens de métier seront instruits à l’école selon la directive qui sera encore publiée par la CEPM. Puis ils passeront un „examen final dans les écoles" par écrit dans les disciplines „électrotechnique / électronique", „technique du bâtiment I" et „télématique". Des diverses notes sera déterminée la note moyenne. Avec cette dernière, qui doit être au minimum 4, les intéressés s’annonceront à l’USIE pour l’examen final (tel son nom dans l’exposé présent) de la CEPM. A l’occasion de cet examen final, les candidates et les candidats seront examinés dans les deux disciplines „planification et calculation" et „sécurité" (normes, contrôle d’installation et technique des mesures). Ici également la note 4 est exigée. C’est alors que la note de l’examen final dans les écoles et les notes obtenues dans les disciplines „planification et calculation" et „sécurité" seront additionnées puis divisées par trois. Quiconque n’ayant obtenu aucune note inférieure à 4 dans les disciplines examinées est réputé d'„électricien chef de projet avec brevet fédéral".

Les conditions d’admission aux examens professionnels imposent comme par le passé un cours de maître d’apprentissage. L‘examen professionnel de „télématicien chef de projet" ainsi que les examens professionnels supérieurs d’„installateur-électricien diplômé" et de „télématicien diplômé" répondent au même principe. Quiconque a passé avec succès l’examen professionnel supérieur d’„installateur-électricien diplômé" est réputé „personne du métier".

Remarque: le titre d'installateur-électricien diplômé sera maintenu comme "titre de travail". Le nouveau titre est à l'étude.

Planificateurs diplômés et compétence d’homme du métier

L’examen actuel de „planificateur-électricien" n’existe plus. D’une part l’intérêt pour cette formation est faible, et d’autre part le nouvel examen d'„électricien chef de projet" couvre également le domaine du planificateur. La qualification particulière du planificateur est prise en considération dans l’examen professionnel supérieur de „planificateur-électricien diplômé" . Celui qui veut devenir "planificateur-électricien diplômé" passe d’abord l’examen professionnel supérieur d’ „installateur-électricien diplômé" puis l'examen professionnel supérieur de planificateur-électricien diplômé. Cet examen comprend un travail de diplôme et les thèmes d'examen projet de diplôme, présentation de projet et fondement de la planification. Le planificateur-électricien diplômé est, comme l'installateur-électricien diplômé, réputé personne du métier.

 

Examen pratique pour techniciens et ingénieurs

L’OIBT 2002 fixe une autre voie pour les techniciens et ingénieurs qui désirent obtenir la compétence d’homme de métier. Les ingénieurs électriciens HES/ETS, les techniciens électriciens ET avec trois années de pratique et les ingénieurs électriciens EPF avec cinq années de pratique sous la direction d’une personne compétente ont la possibilité de passer l’examen pratique. Les candidats ayant réussi cet examen sont réputés „personne du métier". Les modalités de cet examen seront définies par la CEPM avec la collaboration de l’office fédéral de la formation professionnelle et de la technologie. Les objets de l’examen sont les disciplines „Sécurité" de l’examen professionnel "d' électricien chef de projet" avec les domaines normes, technique de mesure et contrôle d’installation, et les disciplines „Projet" (élaboration de projets) et "analyse technique de projets" de l’examen professionnel supérieur d’"installateurélectricien diplômé". L’examen pratique sera également organisé et conduit par la CEPM. Les premiers examens pratiques sont prévus dès 2003.

 

Nouveaux examens dès 2004

Les examens professionnels actuels seront pris en considération lors des nouveaux examens professionnels supérieurs d’ „installateur-électricien", de„planificateur électricien" et de „télématicien". Les détails sont réglés dans le règlement d’examen. Le déroulement des nouveaux examens est prévu dès 2004.

Les examens professionnels et professionnels supérieurs selon le règlement du 26 août 1993 auront lieu jusqu’à fin 2004. Les candidats répétant leur examen auront, au cours des années 2005 jusqu'en 2007, la possibilité d’une première, respectivement d’une seconde répétition. L’enseignement dans les écoles se fera dès l’automne 2002 selon les nouvelles directives.

Erich Schwaninger

Chef de la formation professionnelle

 

 

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