1) Les contacts sont fermés, la tension d’arc est nulle.
2) A l’ouverture des contacts, dès détection du court-circuit, une
tension d’arc se développe. Dès qu’elle est
supérieure à la valeur de la tension du réseau (point A), l’intensité
de court-circuit diminue (point B) jusqu’à
la valeur 0 (point O).
L’arc est éteint, le courant est coupé.
Ce phénomène a pour effet :
- d’une part de limiter le courant de court-circuit (15 kA présumés
sont réduits à 5 kA),
- d’autre part de réduire le temps de coupure du court circuit (10
ms sont ramenées à 5).
Il en résulte que, pour limiter à la fois la valeur du courant (point B) et le temps
de coupure (point O), donc
l’énergie dégagée, la tension d’arc doit être le plus
rapidement possible supérieure à la valeur de
la tension
de réseau (point A). Ce principe
est utilisé pour la limitation et la coordination des disjoncteurs.
La valeur de cette tension d’arc dépend de trois paramètres sur
lesquels il faut agir :
- le nombre de subdivisions de l’arc électrique dans les déions
afin de multiplier les chutes de tension anodiques,
- la longueur de l’arc,
- le degré d’ionisation de l’air à proximité de l’arc.
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