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Échange d'électricité |
Dans le but de pouvoir assurer l'approvionnement en permanence en énergie
électrique de chaque utilisateur raccordé au réseau européen, toutes les
centrales de production sont
interconnectées.
Chaque distributeur ou pays est tantôt en manque, tantôt en surproduction
d'électricité.
Afin de garantir l'échange de ces variations de production ou de demande, les
distributeurs échanges de l'énergie électrique (par des lignes à très
haute tensions)
Sur le graphique ci-dessous, on voit les achats / ventes fait par la Suisse en
2019
2018 en
fonction de la saison. (voir
2018 ,
2017 ,
2016 ,
2015 ,
2014 ,
2013 ,
2012 ,
2011 ,
2010 ,
2009 ,
2007 ou
2005)
2017 est une année charnière pour les
importantions d'énergie. On voit que l'allemagne devient
notre "gros importateur" au détriment de la France.
L'allemagne avec une polique de prix très bas, innonde
l'Europe d'énergie électrique à bon marché (souvent au
charbon!!) ce qui a fortement compromis bien des projets
devenus trop peu rentables comme ceux qui consistaient à
augmenter la hauteur de barrages existans.
La notion évoquée juste au-dessus de sur-production est un peu fausse. Le
prix de l'électricité variant d'heure en heure en fonction de la demande, les
distributeurs qui ont de l'énergie en réserve, par exemple de l'eau dans un barrage à
accumulation, peuvent décider d'acheter leur électricité à bas prix et d'utiliser et
vendre leur propre production lorsque le prix est plus élevé.
Un autre cas de figure se présente avec certaines centrales dont le coût de
production est assez élevé. Dans ce cas son fonctionnement n'est intéressant que
lorsque le prix sur le marché est au moins égale à celui de production.
Ci-dessous l'exemple de la
au cours des 47 dernières années. L'axe vertical est gradué en
millions de francs suisse. En 2015, l'excédent de recette a représenté 234 millions de francs soit 108 millions de moins qu'en 2014 (771 en 2012).
En 2016, c'est la première fois que la balance économique de la Suisse est négative(145 millions).
2019
a présenté des recettes pour 401 Millions de francs soit, 122 de plus qu'en 2018.
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Toujours pour la
une représentation du solde :
Solde = importation - exportation
On remarque que la courbe ne correspond pas à celle du solde
excédentaire des recettes ce qui s'explique par la différence des prix entre celui
de l'achat et celui de la vente.
En 1994 (voir de 1993 à 2011) le solde importateur à presque atteind 12'000 GWh.
En 2005 pour la 1ère fois depuis plus de 20 ans, la Suisse se retrouve avec un solde
importateur. (La diminution de production est partiellement due à l'arrêt de la centrale de Leibstadt entre avril et août 2005.
Elle a importé cette année là 47'084GWh et exporté 40'734GWh ce qui laisse un
solde importé de 6'350GWh
On constate que malgré ce solde négatif pour la Suisse en 2005 ainsi qu'en 2006, 2010 et 2011 la balance économique reste favorable aux entreprises électriques suisse
qui parviennent à vendre leur énergie électrique plus chère que ce qu'elles l'achètent.
Ce graphique ne permet pas de voir que l'hivers la Suisse importe depuis 2003 environs 4000GWh
(env. 525 GWh en 2015) la balance est obtenue par des gros excédents de production en été
L'année 2016 marque un tournant dans l'histoire des échanges d'énergie électrique car non seulement elle
n'a pas globalement pu couvrir ses besoins mais la balance économique a été défavorable. En cause, certainement la fermeture prolongle de
centrales nucléaires et le prix du marché qui chute suite à la production massive d'énergie produite en allemagne.
en 2019 la solde exportateur augment à nouveau (ainsi que les recettes).
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Énergie primaire |
Sur ce graphique, on peut remarquer l'importance
accordée par différents pays à chaque type de centrale
- hydraulique
- accumulation et
- au fil de l'eau
- thermique
- nucléaire
- thermique classique
- autres
On remarque sans surprise que la France est un pays exportateur et producteur qui a
misé sur une grande quantité de centrale nucléaire.
L'Italie qui produit peu d'électricité n'a pas de centrale nucléaire. Ce qui lui permet d'avoir un bon pourcentage de solaire malgré un faible quantité produite.
La Suisse et l'Autriche produisent principalement à partir de l'hydraulique grâce aux
barrages alpins.
L'allemagne a depuis 2011 presque doublé sa part de production solaire et sa part de production éolienne augmente également de près d'1 % chaque année
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Ci-dessus la structure de la production en
2019 de différent pays, (archives :
2018
2017,
2016,
2015,
2014,
2013,
2012,
2011,
2010;
2008;
2004),
En ce qui concentre la
, elle produit généralement :
- environs 25% de sa production avec des centrales au fil de
l'eau
- environs 30 % de sa production avec des centrales à
accumulation soit un total en augmentation pour l'hydraulique de près de 60 %
- environs 40 % de sa production à partir du nucléaire (en dimiution en 2015 : moins de 35% )
- environs 7% de sa production par d'autres centrales(en augmentation constante)
Avec une production totale 57'900 GWh en 2005 et 66'500 GWh en 2009 (La différence est
partiellement due à l'arrêt de la Centrale de Leibstadt entre avril et août 2005) et 65'957 GWh en 2015, la part du nucléaire diminue.
La production nucléaire (22'095 GWh) en 2015 est très nettement la plus basse depuis de nombreuses années.
L'arrêt de plusieurs centrales en est la cause. Sa production est de près de 32% en 2018 de la production totale alors qu'elle était de 42,2 % en 2006.
note : une année bisectile engendre une production supplémentaire d'environ
0,3%.
En 2018 la production totale est de 67,5 GWh (dont 4 GWh utilisés pour le pompage).
La baisse est principalement due à la fermeture durant toute l'année de Beznau I et de Leibstadt depuis septembre. Gösgen a pour sa part affiché une production reccord.
2017, Beznau reste fermée toute l'année et Leibstadt plusieurs
mois ce qui entraîne une baisse de production nucléaire de 3,6 %. en 2018 beznau I est en service toute l'année ce qui a engendré une réaugmentation de la part de la production du nucléaire.
2019, la part du nucléaire augmente, mais le 20.12 arrêt définitif de Mühleberg.
ci-dessous la répartition de la production Suisse en
2018, ( archives :
2018,
2017,
2016,
2015,
2014,
2013,
2012,
2011,
2010,
2009,
2008,
2007,
2006,
2005,
2004,
2003):
Toujours pour la
de 1995 à 2014 :comparaison entre les différents types de centrales. (voir de 1950 à 2015)
On constate que proportionnellement la part du thermique est presque constant, que
celle des centrales au fil de l'eau et du nucléaire varie peu (mais en nette diminution en 2015) et que c'est
l'énergie des barrages qui est soumises aux plus grandes fluctuations.
Il faut également voir que la part "thermique" comprend également les énergies diverses telles que celles produitent
par les éoliennes ou les installations solaire. Cette part tend à croître continuellement.
Détail de la production suisse en GWh
année |
centrales au fil de l'eau |
centrales à accumulation |
centrales nucléaires |
centrales thermiques non renouvelables |
centrales thermiques renouvelables |
autres sources renouvelables |
2019 |
17 700 |
22 856 |
25 280 |
3 021 |
1 151 |
1 870 |
2018 |
16 908 |
20 520 |
24 414 |
1 892 |
1 148 |
2 704 |
2017 |
15 946 |
20 720 |
19 499 |
1 660 |
1 230 |
2 460 |
2016 |
16 570 |
19 770 |
22 020 |
1 900 |
1 200 |
2 000 |
année |
centrales au fil de l'eau |
centrales à accumulation |
centrales nucléaires |
centrales thermiques et autres |
2015 |
16 595 |
22 891 |
22 095 |
4 376 |
2014 |
17 191 |
22 063 |
26 400 |
3 967 |
2013 |
17 758 |
21 788 |
24 861 |
3 893 |
2012 |
17 832 |
22 034 |
24 345 |
3 768 |
2011 |
14 719 |
19 059 |
25 600 |
3 522 |
2010 |
16 045 |
21 415 |
25 260 |
3 580 |
2009 |
16 110 |
21 026 |
26 119 |
3 239 |
2008 |
16 686 |
20 873 |
26 132 |
3 276 |
2007 |
16 547 |
19 826 |
26 344 |
3 199 |
2006 |
15 819 |
16 738 |
26 244 |
3 340 |
2005 |
14 998 |
17 761 |
22 020 |
3 139 |
2004 |
16 039 |
19 078 |
25 432 |
2 974 |
2003 |
15 398 |
21 047 |
25 931 |
2 890 |
2002 |
17 625 |
18 888 |
25 692 |
2 806 |
2001 |
17 751 |
24 510 |
25 293 |
2 620 |
2000 |
17 566 |
20 285 |
24 949 |
2 548 |
1999 |
16 640 |
23 976 |
23 523 |
2 554 |
1998 |
14 966 |
19 329 |
24 368 |
2 285 |
1997 |
14 695 |
20 099 |
23 971 |
1 835 |
1996 |
13 669 |
16 029 |
23 719 |
1 703 |
1995 |
16 148 |
19 449 |
23 486 |
1 275 |
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production en Europe |
Sur ce graphique la présentation
- en bleu de la consommation par habitant en Suisse (en KWh) et
- en jaune du taux d'augmentation (diminution) de la consommation électrique en Europe
On voit que la consomation par habitant n'a pratiquement pas changé ces dernières années.
Par contre le taux d'augmentation est de façon assez général nettement plus petit qu'en 2005 ou 2010.
En 2019, la plus grande partie des pays ont eu une diminution de la consommation électrique
ci-contre année 2019 (archives :
2019
2018
2017
2016
2015,
2014,
2013,
2012,
2010,
2005).
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La croissance économique joue un rôle sur la consomation électrque (par exemple 2% en 2014). L'augmentation de la population est également un facteur
important (environ 0,9% par année en Suisse) et également la Météo. L'année 2014 a été la plus chaude en Suisse depuis 1864 (début des mesures) ce qui a considérablement
diminué la consomation d'électricité à cause du chauffage électrique qui représente en Suisse environs 10 % de la consomation totale.
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production en
fonction de la consommation |
Pour les distributeurs, il est essentiel de prévoir de manière
très précise la consommation électrique de façon à pouvoir reguler au plus juste la
quantité d'énergie à fournir.
Si la production est supérieure à la consommation, le surplus est définitivement
perdu
Si la production est inférieure à la consommation, au mieux il faudra importer de
l'énergie et au pire, il faut couper des usagers pour éviter un risque de black out
(effondrement en chaîne de la production créant une coupure générale de la
distribution d'énergie électrique).
sur le graphique à droite :
- en bleu : estimation de la consommation électrique en
le 3 mai 2014
- en rouge : consommation réelle en France le 19 mars 2014
Sur ce graphique, on se rend compte de la précision avec laquelle les distributeurs
travaillent grâce à des données statistiques. La prévision se fait généralement de
quart d'heure en quart d'heure.
voir 19.03.14, 20.03.13,
21.03.12,17.03.10,
18.03.09,21.03.07,
01.08.05, |
,
|
L'exemple ci-contre concerne la
et représente les variations de
production de 4 jours en
2019, ( archives :
2019,
2018,
2017,
2016,
2015,
2014
2013,
2012,
2010,
2009,
2005,
2007)
.
On voit nettement que la Suisse tend à exporter de l'électricité aux heures de
pointes et aux tarifs les plus élevés alors qu'elle importe de l'électricité en
heures de nuit, lorsque la consommation électrique diminue et le prix d'achat aussi.
La zone verte est particulière car elle représente de l'énergie utilisée lors de
pompage. C'est à dire que certains distributeurs produisent de l'énergie électrique
en turbinant l'eau d'un barrage et repompent cette eau en aval pour remplir un second
barrage (exemple : Longrin, on turbine à la Grande dixance et depuis le Léman on pompe
pour amener l'eau dans le lac artificiel de Longrin) Aujourd'hui presque tous les barrages ont
la possibilité de repomper l'eau turbinée dans le bassin d'accumulation. |
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production quotidienne en France et en Suisse |
Sur ce graphique, on trouve des exemples de la production quotidienne
en
.
- La courbe mauve représente la journée de moindre production en
2005 avec un minimum de production à 32,39 GW à 6h30 du matin.
- la courbe bleue indique une jour de à pointe de production
maximum 86 GW à 19h15.
Ces courbes mettent en évidence les différences de production entre l'hivers et
l'été, ainsi que les variations horaires.
Par une pratique adéquate des tarifs
, EDF tend à linéariser la consommation et ainsi supprimer ou amortir les pointes de
consommation. |
|
Sur ce graphique, on trouve des exemples de la production quotidienne
en
en
2019 (comparer avec
2019,
2018
2017,
2016,
2015,
2014,
2013,
2012,
2010,
2009,
2005)
On constate immédiatement lorsque l'on compare ces courbes à celle de la France que
la Suisse a une production avec des variations de consommation très importante (du simple
au double entre le minimum et le maximum).
On voit très nettement que idéalement il faudrait pouvoir consommer plus la nuit au
détriment du jour. Les distributeurs suisses tentent d'y arriver en proposant différents
type de tarif (jour-nuit) en imposant des heures de chauffe (par exemple pour les
chauffe-eau à accumulation) et en coupant certains appareils comme le chauffage direct
aux heures de pointe ( 11h30 par exemple).
Un problème secondaire de ce type de consommation à pointe est que toute
l'infrastructure (lignes, transformateur, production) doit être dimensionnée pour la
pointe de consommation alors que la moyenne est à un niveau nettement supérieure. |
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production annuelle |
Ce graphique représente l la consommation
en
jour après jour du 1er janvier 2002 au mois d'août 2005.(trait vertical bleu clair)
On constate que
- globalement la consommation augmente d'année en année
- la consommation est plus importante en décembre, janvier et février
- minimum de consommation en décembre
- peu de variation de forme d'une année à l'autre
- grande différence de consommation entre les jours de semaine et ceux du week end
pour la
en 2019 (archive :
2019 ,
2018,
2017,
2016,
2015,
2014
2013,
2012,
2011,
2009,
2004)
|
Avec ce graphique on peut voir quels types de centrales produisent del'énergie et en quelle quantité, ainsi que
la consommation fonction du mois de l'année.
Les écarts importants entre la production effective et la production
moyenne escomptée des forces hydrauliques
hiver +165 GWh, été +1361 GWh en 2012
hiver –523 GWh, été +1920 GWh en 2009
hiver 1983 GWh, été 414 GWh en 2004
reflètent les conditions hydrologiques des deux semestres.
En 2009, la production réelle dénergie nucléaire a dépassé la valeur
prévue de 5113 GWh. Ainsi, les normes internationales relatives à la charge des
installations productrices de ce type ont été dépassées, notamment en hiver. De leur
côté, limportante valeur escomptée touchant la production dans des centrales
thermiques classiques, ainsi que les chiffres relativement modestes de leur production
effective, confirment le caractère de réserve revêtu par ces installations. |
quels sont les utilisateurs d'énergie électrique
La répartition de la consommation en Suisse (58'200 GWh) se découpait de la
manière suivante en 2015 :
- ménages 18'762 GWh
- agriculture et horticulture 1984 GWh
- industrie, art et métier 18'324 GWh
- services 15'766 GWh
- transports 4'744 GWh
Cette répartition ne change pas vraiment d'une année à l'autre
- ménages : 30 à 32 %
- agriculture : 1,7 %
- industrie, art et métier : 30 à 32 %
- services : env. 27 %
- transports : 8 %
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années : 2019,
2018,
2017,
2016,
2015,
2014
2013,
2012
2011,
2010,
2009
2007,
2005,
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Cette analyse durant les années 1988 à 2017 montre que la
répartition des consommateurs n'a pas beaucoup changé.
- Les transports et agriculture n'ont
pratiquement pas progressé.
- Les services ont beaucoup plus fortement augmentés
la baisse de consomation en 2014 est principalement due à une année record de chaleur et donc diminution de la production de chaleur électrique.
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