le redresseur mono-alternance, 1 diode |
Un moyen simple d'obtenir une tension
continue, à partir d'une source alternative, est de placer une diode en série dans le circuit (voir schéma de gauche).
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La tension efficace aux bornes de la résistance sera plus de la moitié
inférieure à celle de l'alimentation (voir schéma de droite).
Sa valeur de crête sera d'environs 0,7 V (Ud) inférieur à celle
d'alimentation. |
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Un récepteur alimenté par ce redresseur voit son nombre
d'alternances diminuer de 2 - par exemple, pour une alimentation réseau à 50 Hz, soit
100 alternances, le redresseur n'en laisse passer que 50. Le rendement n'est que de 30%.
Ce type de redressement est difficile à lisser à cause de la forte
ondulation ( également si l'intensité du courant dépasse 1 ampère).
Pour effectuer des mesures sur ce type de signaux, il faut faire attention
à quel type d'appareil on utilise car la plus part ne peuvent pas "lire" un
continu pulsé de cette sorte.
note : pour la réalisation du schéma U = f(t), j'ai
utilisé le modèle à coude de la diode.
Démonstration : variez la tension et la fréquence !
voir le lissage |
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le redresseur à 2 alternances, 2 diodes - à point milieu |
Ce couplage est en fait composé de deux
couplages mono-alternance à 1 diode raccordés
au secondaire d'un transformateur avec
point milieu (voir schéma de gauche).
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La tension efficace aux bornes de la résistance sera
plus de la moitié (-0,7V) inférieure à celle de l'alimentation (voir schéma de
droite). |
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La tension maximum inverse de chaque diode est à la valeur
de crête de la tension d'alimentation (en jaune) moins les 0,7 V aux bornes de la diode
en conduction.
En comparaison au redresseur mono-alternance
à 1 diode, ce montage à l'avantage de présenter le même nombre d'alternances que
la tension d'alimentation et d'être plus facile à lisser.. Par contre la tension est
diminuée de (environs) moitié. Le rendement n'est que de 75%.
Ce type de redressement est utilisé pour des récepteurs électriques de
moyenne puissance.
note : pour la réalisation du schéma U = f(t), j'ai
utilisé le modèle à coude de la diode.
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le redresseur à 2 alternances, 4 diodes - pont Graetz |
Avec ce montage, le courant de l'alternance
positive passe par les 2 diodes bleu foncé
alors que le courant de l'alternance négative passe par celles en bleu clair.
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Le courant dans le dipôle est toujours de même sens.
Il s'agit d'un courant continu pulsé. Sa valeur maximum est celle de
l'alimentation moins 1,4 V (2*Ud) |
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La tension efficace aux bornes de la résistance sera
environs celle de l'alimentation moins 1,4 V. (voir schéma de droite).
Les valeurs positives indiquées (représentation temporelle) sont celles
qui correspondent au sens des flèches. Les valeurs positives des diodes (courbes en bleu)
sont à 0,7 V. Leurs valeurs de crêtes négatives sont à la valeur de crête de
l'alimentation (courbe jaune) moins la tension de conduction (0,7 V) d'une diode.
En pratiquant un lissage, le taux d'ondulation peut être très petit.
note : pour la réalisation du schéma U = f(t), j'ai
utilisé le modèle à coude de la diode.
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le
redresseur triphasé étoile - 3 diodes |
Utile pour des puissances supérieures à 1 kW
Les diodes ne conduisent que lorsque la tension à leurs bornes est
supérieur à 0,7 V.
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Il n'y a donc qu'une diode qui conduit pendant un tiers
d'alternance. Même si une tension d'alimentation est positive et supérieure à 0,7V,
lorsqu'une autre diode conduit, son potentiel à la sortie (cathode) est plus élevé.
Par exemple au point 30 (à droite), U2 est
plus grand que U1, donc la diode 1 est bloquée, et la diode 2
conduit. |
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On constate également que la fréquence des oscillations
est le triple de celles du réseau, avec une ondulation moindre facilitant le lissage par
rapport aux redresseurs monophasés.
La tension inverse aux bornes d'une diode atteint 2,41 * Un -
0,7 V; voir même 2* Uncrête - 0,7 V en cas de lissage parfait.
note : pour la réalisation du schéma U = f(t), j'ai
utilisé le modèle à coude de la diode.
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