Performance visuelle

Si le champ visuel est éclairé avec des luminances équilibrées (voir les 10 commandements du bon éclairage) l'oeil règle ses fonctions sur la luminance moyenne de manière à disposer d'une performance de perception optimale.

Dans de telles conditions, pour reconnaître un objet il suffit d'une différence de luminance minimale entre celui-ci et le fond sur lequel il se détache. Par contre, si certaines parties du champ visuel comportent des luminances très élevées (lampes sans paralume, rayonnement solaire direct), l'oeil se règle sur un niveau de luminance plus élevé et n'est plus en mesure de distinguer correctement les objets situés dans les zones plus sombres du champ visuel (effet de voile). C'est ce phénomène qu'on appelle éblouissement physiologique; il se traduit par une diminution mesurable de la performance et des fonctions visuelles.

C'est une étude de H.C. Weston datant des années 50 qui a mis en évidence le rapport entre la performance visuelle et la taille d'un objet observé sous différents constrastes. Ces recherches de Weston ont montré que l'oeil humain fournit des performances optimales à partir d'un éclairement de 500 lx quand il s'agit de percevoir des objets assez grands (angle de 4,5') avec des contrastes élevés, et que même au-delà d'un éclairement de 10.000 lx la performance visuelle est capable de s'améliorer quand il s'agit d'objets plus petits (angle de 1,5') avec des contrastes plus faibles. Toutefois la performance visuelle dans le deuxième cas ne peut aller au-delà de la performance visuelle du premier cas de figure (objets plus grands avec des contrastes plus élevés).

La plupart des éclairements normalisés sont basés sur les résultats de cetteétude fondamentale de Weston.