télécom

 

glossaire :

analogique


numérique

 

programmation des NT

 


ADSL

 

 

 

 

thèmes associés

 


repérage des câbles

 

liens sur le web

 

D'autres ressources utiles :

 

 

 

 

  • Le Lexique d'Usenet régulièrement posté dans le groupe  (qui contient beaucoup d'autres documents intéressants).

forum.GIF (957 octets)


 .


titre.gif (1044 octets)

télécommunication

 

Accès de base

Désigne le raccordement élémentaire au Rnis (Numéris), procurant 2 canaux à 64 kbps (canaux B) et 1 canal de signalisation à 16 kbps (canal D). L’interface de ce raccordement est définie par la norme So du CCITT.

 

Accès primaire

Interface S2 du Rnis (Numéris) procurant 30 canaux B à 64 kbps et 1 canal D de signalisation à 64 kbps.

 

ACD

Automatic Call Distribution. Equipement permettant d’affecter sur un autocommutateur des appels téléphoniques entrants ou sortants sur différentes lignes selon un plan programmé. Utilisé par les services émettant ou recevant de grands quantités d’appels (compagnies de taxi, réservation, service après-vente...). L’ACD peut être intégré à l’autocommutateur ou séparé.

 

Analogique

Désigne un signal présentant des variations continues et pouvant prendre des valeurs quelconques entre certaines limites. Les sons, la voix, les couleurs, tels que les perçoivent nos sens sont des entités analogiques. En télécommunications et en informatique, ce terme est souvent opposé à numérique, qualificatif d’un signal ne pouvant prendre qu’un nombre limité de valeurs discontinues (deux si le signal est binaire).

 

Architecture

Cadre général fixant les règles de communication (code, protocoles, interfaces) entre les divers constituants d’un réseau.

 

Autocommutateur

Système permettant la sélection automatique et temporaire d’une liaison entre deux points d’un réseau. On distingue les autocommutateurs publics, pour les liaisons de réseaux publics, notamment le téléphone, et les autocommutateurs privés d’entreprise, souvent appelés PABX, qui assurent la même fonction pour les circuits de l’entreprise.

 

Autocommutateur multiservice

Autocommutateur privé fournissant des fonctions enrichies, telles que la messagerie vocale ou écrite, l’annuaire d’entreprise, la connexion à des réseaux de données, en plus des fonctions téléphoniques de base.

 

ATM

Asynchronous Transfert Mode (Mode de Transfert Asynchrone). Vous pouvez obtenir plus de renseignements sur cette technique dans notre rubrique nouvelles technologies.

 

BISDN

Broadband ISDN. Rnis large bande.

 

Bus

Ensemble physique de canaux de transmission capables de délivrer simultanément la même information à plusieurs entités. Très utilisé en informatique, par exemple pour relier les différents éléments d’un ordinateur (mémoire, cartes de contrôle des périphériques), cette notion très générale concerne surtout, en transmission de données, les réseaux locaux.

 

Canal B

Liaison numérique terminal à 64 kbps sur le réseau RNIS. Un accès de base du Rnis comporte 2 canaux B utilisables par un terminal Rnis quelconque (téléphone, télécopieur, terminal informatique). Un accès Rnis dit primaire comporte 30 canaux B utilisables indépendamment les uns des autres.

 

Canal D

Canal de signalisation sur le réseau RNIS. Il sert à transmettre différentes informations de " service ", indépendamment de la communication principale : demande de connexion, identité de l’appelant, établissement de l’appel, fin de l’appel... Sa capacité est de 16 kbps pour l’accès de base S0 du Rnis et de 64 kbps pour l’accès primaire S2.

 

CCITT

Comité Consultatif International Télégraphique et Téléphonique. Organisme international de normalisation en télécommunications (UIT), siégeant à Genève. Il délivre des " avis " qui fixent les principales normes techniques dans le domaine de télécommunications.

 

Cellulaire

Désigne un mode d’organisation des systèmes de radiotéléphonie dans lequel un plan d’attribution de fréquences élémentaires est appliquée à une zone géographique baptisée cellule, ce qui permet de réutiliser une même fréquence pourvu que ce ne soit pas dans la cellule voisine.

 

Central téléphonique

Désigne l’entité qui dans un réseau téléphonique assure les fonctions de communication mettant en relation les abonnés entre eux. Le central peut désigner un équipement privé, pour assurer la commutation au sein d’une entreprise. Dans ce cas, on parle plus souvent aujourd’hui de PABX ou mieux, d’autocommutateur d’entreprise. On tend donc à réserver l’expression " Central téléphonique " aux autocommutateurs publics.

 

Colisée

Service proposé par France Télécom pour l’interconnexion d’installations téléphoniques entre plusieurs sites éloignés de la même entreprise.

 

CT1, CT2

Cordless Telephone 1, 2. Normes de téléphonie sans-fil.

 

 

CT2-CAI

Cordless Telephone 2 Common Air Interface. Norme européenne de téléphone urbain, professionnel et domestique (Bi-Bop).

 

DECT

Digital Enhanced Cordless Telecommunication. Norme permettant d'établir des communications exemptes de souffle grâce au son numérique. Vous pouvez obtenir plus de renseignements sur cette technique dans notre rubrique nouvelles technologies.

 

Driver

Logiciel ou programme qui pilote les données destinées à un port de communication à des fins de transfert.

 

ETSI

European Telecommunication Standard Institution. L'autorité européenne en matière de normalisation des télécommunications. L'ETSI a adopté la norme DECT en octobre 1992.

 

Fréquence vocale

Désigne la bande passante nécessaire pour transmettre la voix (300-3400 Hz). Les téléphones dits à " fréquence vocale " sont ceux où la numérotation se transmet en faisant correspondre à chaque touche du cadran un signal de fréquence donnée. Ce mode transmission est plus rapide que la numérotation " décimale " (où chaque touche génère une suite d’impulsions) et permet d’utiliser aisément les touches pendant la communication.

 

GAP

Generic Access Profile. Extension de la norme DECT qui permet la compatibilité d'un combiné DECT/GAP (quelle que soit sa marque) avec toute base DECT/GAP. Vous pouvez obtenir plus de renseignements sur cette norme dans notre rubrique nouvelles technologies.

 

GSM

Global System for Mobil. Norme de radiocommunication numérique définissant un réseau de communications avec les mobiles paneuropéens.

 

Hand-Over

Transfert intercellulaire ou inter canaux automatique d'un réseau mobile. Le DECT offre cette possibilité qui garantit les bonnes conditions de transmission du signal, dans les applications professionnelles ou grand public.

Cette fonctionnalité permet à une personne en communication sur un mobile de passer d'une cellule à une autre sans coupure.

 

Interface

Désigne tout dispositif assurant l’adaptation entre deux équipements et le contrôle des liaisons entre ces équipements.

 

Interphonie

Fonction permettant à 2 combinés de communiquer entre eux et même simultanément à un appel externe.

 

ISDN

Integrated Service Digital Network. Vous pouvez obtenir plus de renseignements sur ce service dans notre rubrique nouvelles technologies.

 

LAN

Local Area Network. Réseau informatique (ordinateurs interconnectés) de taille moyenne (jusqu'à 5 km). C'est le type de réseau utilisé pour les entreprises ou les universités pour faire fonctionner un serveur interne.

 

Liaison

Ensemble de ressources pour mettre en communication deux équipements.

 

Liaison spécialisée

Equivalent de " ligne spécialisée " ou " ligne louée ". Abréviation LS.

 

Ligne spécialisée

Liaison permanente constituée d’un ou de plusieurs tronçons d’un réseau public mis bout à bout et affectée à un utilisateur particulier. On dit aussi ligne ou liaison " louée ". En France, les lignes spécialisées numériques sont commercialisées sous le nom de Transfix.

 

Modem Fax

Petit boîtier connecté à l'unité centrale ou carte introduite à un connecteur d'extension qui permet au micro-ordinateur d'échanger des données avec un autre ordinateur (ou un serveur). La vitesse de transmission se mesure en bps (bits par seconde). On parle également de bauds, unité qui mesure la vitesse de modulation. Les modems actuels utilisent des protocoles permettant d'atteindre des vitesses de 14,4 Kbps ou 28,8 Kbps (V32 et V34).

 

Multiligne

Qui regroupe plusieurs liaisons dans une entité. En téléphonie, regroupe sous un seul numéro un ensemble de lignes. En transmission de données, regroupe plusieurs canaux à faible vitesse pour les combiner dans un réseau haute vitesse.

 

Multimédia

Multimédia est un nom commun pour les applications qui utilisent plusieurs médias simultanément. Ces médias peuvent être du texte, des images, la voix, la vidéo et tout autre médium que nous connaissons actuellement, dans toutes sortes de combinaisons. Vous pouvez obtenir plus de renseignements sur ce terme "cybernautique".

 

Numérotation abrégée

Numéro court (4 chiffres au plus) raccourcissant une séquence d’appel téléphonique.

 

PABX

Private Automatic Branch eXchange. On dit aussi, plus généralement, PBX. Autocommutateur privé à l'usage des entreprises.

 

Paire torsadée

Canal de transmission formé de deux fils de cuivre gainés et torsadés l’un avec l’autre (pour éviter qu’un des deux fils soit plus exposé que l’autre à d’éventuelles perturbations électromagnétiques). Utilisée pour le câblage du téléphone dans les entreprises, la paire torsadée est devenue un médium très utilisé pour les réseaux locaux informatiques.

 

Port

Interface physique d’une ligne dans un équipement.

 

Protocole

Séquence de règles à suivre dans un échange d’informations.

 

Radiocommunications

Ensemble des techniques de télécommunications utilisant le propagation des ondes hertziennes.

 

RNIS

Réseau Numérique à Intégration de Services. Le terme anglais est ISDN. Vous pouvez obtenir plus de renseignements sur ce service dans notre rubrique nouvelles technologies.

 

RNIS LB

RNIS Large Bande. Successeur à grande vitesse du réseau RNIS, prévu pour intégrer tous les services de communication dans un réseau. Basé sur la technologie ATM.

 

Roaming

Fonctionnalité du DECT permettant aux bornes radio de localiser en permanence tous les mobiles.

 

RTCP

Réseau Téléphonique Commuté Public. Autrement dit, le réseau traditionnel (à fil) de France Télécom, en anglais POTS (Plain Old Telephone System).

 

S

Interface S. Point de référence , dans le terminologie du CCITT, désignant une interface entre le terminal et un réseau de données. Dans le cas du RNIS, on distinguera par exemple l’interface S0, définissant un accès de base et l’interface S2, délivrant un accès primaire.

 

T

Point de référence , dans le terminologie officielle du CCITT, définissant une interface entre l’extrémité d’un réseau numérique public et le réseau abonné. Ainsi dans le RNIS, on pourra trouver une interface T0 pour l’accès de base et une interface T2 pour l’accès primaire.

 

TNR

Terminaison Numérique de Réseau. Coffret mettant en contact la ligne interne de l’abonné et le réseau public dans le Réseau numérique à intégration de services (Rnis) Numéris de France Télécom.

 

Trafic

Densité d’événements (messages, trames, bits...) sur un canal de transmission.

 

UIT

Union Internationale des Télécommunications. Institution qui définit la standardisation internationale des protocoles et systèmes de télécommunications (ex CCITT). On trouve aussi le terme ITU-T.

 

WAN

Wide Area Network. Réseau utilisé pour interconnecter des LANs dans des emplacements physiques différents, ou pour téléphoner entre deux sites différents.

 

Messagerie Electronique

 
BINHEX (BINary HEXadecimal)
Méthode de conversion pour les fichiers binaires en ASCII. Technique encore necessaire lorsque les logiciels de messagerie ne supportent pas le format MIME.


DNS (Domain Name System)
Système de gestion de noms dans l'architecture TCP/IP. Un serveur DNS fournit une adresse IP à partir d'un nom de machine.

 

E-Mail (Electonic Mail)
Messagerie électronique. Dans le monde Internet, elle utilise les protocoles SMTP / POP3 et le format MIME.

 

FAQ (Frequently Asked Questions)
Traduction francaise originale : Foire Aux Questions
C 'est un regroupement des questions souvent posées sur un sujet particulier (et qu'il est bon de consulter pour savoir si la question que vous souhaitez poser ne va pas irriter la collectivité).

 

FIREWALL (Garde Barrière)
Système de protection des réseaux IP. Indispensable lors de l'interconnexion d'un réseau privé sur l'Internet.

 

IMAP4 (Internet Message Access Protocol)
Défini par le RFC-1730, ce protocole permet la lecture du courrier électronique. Plus sophistiqué que le protocole POP3, il tend à se généraliser dans les produits de messagerie actuels.

 

ISDN (Integrated Service Digital Network)
Appellation Américaine de RNIS (Réseau numérique à intégration de services). En France, Numéris est l'offre RNIS de France Télécom.

 

ISP (Internet Service Provider)
Fourniseur d'accès Internet. Les américains distinguent les IAP (Internet Access Provider), opérateurs d'accès et les ISP (Internet Service Provider) fournisseurs de services (assistance, hébérgement , ...)

 

LDAP (Lightweight Directory Access Protocol)
Protocole d'accès à un service d'annuaire. Il constitue en quelque sorte une version allégée du protocole nomalisé X500.

 

MIME (Multi Purpose Internet Mail Extensions)
Système d'encodage permettant d'expédier des fichiers attachés aux courriers électroniques.

 

NUMERIS
Offre commerciale RNIS de France Télécom. Les communications via Numéris peuvent utiliser un débit de 9600 b/s (canal D), 64 Kb/s (canal B) ou 128 Kb/s (2 canaux B).

 

OPERATEUR (Provider)
Organisme proposant des accès au réseau internet.

 

PGP (Pretty Good Privacy)
Conçu par Philippe Zimmerman, ce logiciel utilise un algorithme de cryptage/décryptage à clés asymétrique (clé publique et privée). Réputé inviolable, PGP est interdit en France.

 

POP (Point of Presence)
Point d'accès Internet d'un opérateur Internet

 

POP 3 (Post Office Protocol version 3)
Protocole de lecture du courrier électronique (généralement utilisé avec des connexions temporaires)

 

RFC (Request For Comments)
Documents utilisés pour définir et spécifier l 'architecture TCP/IP

 

SMILEYS
Expressions réalisées avec les signes et ponctuations du clavier, pour marquer une intonation particulière.
Les smileys sont très utilisés dans les messages e-mail ou dans les news.

 

SMTP (Simple Mail Transfert Protocol)
Protocole de transfert de messages utilisé dans la messagerie électronique de l'Internet

 

SPAM
Message commercial non sollicité. Sorte de mailing commercial par e-mail.

 

ZIP
Standard de compression/décompression sur plate forme PC. Très utilisé avec les pièces jointes des messages électroniques.

 

les réseaux

.sig
Voir signature
ActiveX
Un système d'applets développé par Microsoft. Tout comme les applets Java, les applets ActiveX sont téléchargeables à travers le Web. Toutefois il s'agit de programmes Windows et non plus d'un code abstrait et portable comme dans le cas de Java. ActiveX n'est donc pas exploitable en dehors des plateformes Microsoft et n'offre pas de très bonnes garanties de sécurité. Son utilisation est donc typiquement restreinte aux Intranets.
Noter que la technologie ActiveX est également largement utilisée sous Windows pour la création d'applications modulaires (le client Web Microsoft Internet Explorer est essentiellement composé de code ActiveX).
Voir applet, Intranet, Java.
adresse IP
Une adresse unique sur l'ensemble du réseau permettant d'identifier une machine. L'adresse est codée sur 32 bits et généralement présentée sous forme de 4 octets en décimal, par exemple 198.42.55.4.
Voir bit, octet.
adresse privée
Certaines adresses IP sont prévues pour être utilisées en dehors de l'Internet (aujourd'hui on dirait en intranet). Comme " par définition " elles n'existent pas sur l'Internet, il est impossible de donner à une machine Internet l'une de ces adresses puisque le reste du réseau ne pourrait pas communiquer avec elle. Les machines dont l'adresse est privée et qui désirent communiquer avec l'Internet utilisent donc un relais ou proxy.
Les plages d'adresses réservées en tant qu'adresses privées sont :
  • 10.0.0.0 à 10.255.255.255
  • 172.16.0.0 à 172.31.255.255
  • 192.168.0.0 à 192.168.255.255
Voir adresse IP, intranet, proxy.
adresse publique
Voir adresse privée.
AFAIK
Sigle de " As Far As I Know " (pour autant que je sache). Assez courant dans les news.
Voir news.
analogique
Qui est représenté par la variation continue d'une valeur physique. Par exemple les variations de la modulation du courant électrique sur le réseau téléphonique qui permettent de transmettre la voix.
Voir numérique.
anonymous FTP
Voir FTP anonyme.
ANSI
American National Standards Institute (Institut Américain de Standardisation). C'est grosso-modo l'équivalent de l'AFNOR en France. On trouve parfois sous Windows des références au jeu de caractères ANSI alors qu'il s'agit en fait du jeu ISO 8859-1 ou Latin 1.
Voir : Latin-1.
AOL
America OnLine, un des principaux serveurs grand-public américain qui s'est récemment ouvert à l'Internet et qui a été la source de violents débats dans les news du fait de leur ignorance des usage du réseau. En quelques années AOL est passé du statut de newbie maladroit à celui de fournisseur d'accès responsable.
Voir newbie, news.
applet
Mini-application qui s'exécute dans un environnement restreint. Désigne typiquement un programme Java chargé et executé dans un client Web. Voir Java.
Archie
Une base de données cataloguant les fichiers disponibles sur les sites proposant un accès FTP anonyme. Le but est de permettre aux utilisateurs de trouver facilement une fichier sans avoir à fouiller les répertoires d'une dizaine de sites. Il existe de nombreux sites Archie mais aucun ne peut être complet puisque des sites FTP s'ouvrent et se ferment tous les jours. Noter qu'on ne peut pas faire une recherche thématique car la base ne stocke que les noms des fichiers. Les sites Archie sont accessibles de plusieurs manières, avec un client Archie, par telnet, ou de plus en plus souvent avec n'importe quel client WWW.
ASCII
Acronyme de " American Standard Code for Information Interchange ". Un jeu normalisé de 128 caractères sur 7 bits, devenu un standard quasi-universel. Il comporte tous les caractères alphanumériques non accentués et est lisible par pratiquement n'importe quelle machine. L'avantage de l'ASCII est de garantir une transmission sans altération des données sur l'ensemble du Net puisqu'il n'est codé que sur 7 bits.
Voir ASCII étendu, Latin-1.
ASCII étendu
Terme générique désignant une famille de jeux de caractères 8 bits créés par divers constructeurs informatiques pour pallier à l'absence de caractères accentués de l'ASCII. Ces jeux autorisent le codage de 256 caractères au lieu des 128 de l'ASCII. Les 128 premiers correspondent habituellement au jeu ASCII, les 128 suivants aux caractères accentués et caractères spéciaux. Tous ces ASCII étendus sont incompatibles entre-eux et il est préférable d'éviter de les utiliser sur le réseau. Les variantes les plus courantes sont le jeu ASCII étendu IBM 437 (jeu de caractères par défaut des PC sous DOS), et l'ASCII étendu Macintosh. La norme du Net est le jeu ISO Latin-1 ou à défaut le jeu ASCII 7 bits.
Voir ASCII, Latin-1.
backbone
Une des liaisons à très haut débit au coeur du réseau.
bande passante
Capacité de débit d'un support de transport de données, correspond en fait à la "largeur du tuyau". La bande passante est généralement mesurée en bits par seconde (noté bps ou b/s). Ainsi un réseau Ethernet dispose d'une bande passante de 10 Mega-bits par seconde, soit 10 x 1 048 576 bits par seconde. Un réseau utilise grosso-modo 10 bits par caractère (8 bits de données, un bit marquant le début et un autre la fin). Le débit utile d'un réseau Ethernet est donc de 1 048 576 bits par seconde, soit 1 280 (1 048 576 ÷ 8 ÷ 1 024) Kilo-octets par seconde. Ce chiffre est évidemment théorique et n'est en pratique pratiquement jamais atteint.
Ne pas confondre bps et Baud, autre unité qui n'a aucun rapport.
Voir baud, kilo, mega.
Base64
Un type de codage de données 8 bits en ASCII (7 bits). À la différence de l'UUE, il s'agit d'un standard bien défini ce qui garantit la compatibilité entre ses diverses implémentations. Il est utilisé dans les messages MIME pour transmettre des données binaires par email mais n'est en revanche pas utilisé sur Usenet où on lui préfèrera l'UUE.
Voir UUE, MIME.
baud
Unité de vitesse de transmission correspondant au nombre de changements d'état d'un signal par seconde. N'a rien à voir (du moins pas grand-chose) avec le débit qui est mesuré en bps (bits par seconde). La plupart des modems actuels fonctionnent à 2400 bauds (mais dépassent fréquemment 14400 bps).
Voir bps.
binaire
Le terme de données binaires est utilisé (tout à fait abusivement) pour désigner ce qui n'est pas du texte. Ainsi un fichier Excel, une image, une archive zip ou un programme sont des binaires. Au sens strict, les fichier texte sont évidemment tout aussi binaires que les autres (puisqu'en fin de compte ils sont eux aussi composés de 0 et de 1).
Voir bit.
bit
Contraction de BInary digiT (chiffre binaire). Un 0 ou un 1. Les ordinateurs travaillent actuellement tous en binaire, c'est à dire en base 2. On compte donc comme ceci :
O = O
1 = 1
10 = 2
11 = 3
...
101101 = 45
Les machines actuelles ne traitent plus les bits un par un mais par groupes de 8, 16, 32 ou 64, soit un, deux, quatre ou huit octets à la fois.
Voir octet.
BBS
Sigle de " Bulletin Board System ". Un logiciel qui supporte des fonctions évoluées de messagerie et de discussion entre ses utilisateurs. Les BBS sont typiquement accessible par téléphone à travers un modem mais on en trouve de plus en plus sur l'Internet, accessibles par un simple telnet. Les BBS sont habituellement crées par des hobbyistes ou des associations mais des sociétés en utilisent souvent pour le support technique de leurs clients. On trouve parfois en France le bizarre acronyme " BaBillardS " qui ne semble pas promis à un très bel avenir.
BITNET
Acronyme de " Because It's Time NETwork " (soit grosso-modo, réseau " parce qu'il est temps "). Un réseau académique mondial qui s'est crée au début des années 80 car l'Internet représentait un coût trop important pour beaucoup d'universités. Fonctionnant souvent avec des vieux mainframes IBM qui communiquent en EBCDIC sur des lignes à basse vitesse, il est en train de céder la place à l'Internet dont le prix baisse et qui présente l'avantage d'être considérablement plus rapide, plus fiable et mieux conçu. Les mailing lists de BITNET, nées approximativement en même temps que Usenet sont disponibles dans les newsgroups bit.listserv sur de nombreux sites. Il existe plusieurs passerelles pour le courrier entre BITNET et l'Internet.
Voir passerelle, mainframe, EBCDIC, mailing list.
body
En anglais, le contenu d'un message de mail ou d'un article Usenet par opposition à son en-tête (le header).
Voir header, email.
boucle locale
Un réseau local à très haut débit (généralement à base de fibre optique, parfois aussi par liaison hertzienne) mis en place à l'échelle régionale, souvent autour d'un quartier d'affaires ou d'une ville. La boucle est typiquement utilisée pour transporter des données cidéo (télévision numérique, visiophonie), audio (téléphonie) ou informatiques (WAN). Le système permet des communications locales très optimisées, et la boucle est généralement connectée à l'Internet ce qui permet à ses utilisateurs de communiquer avec le reste du monde. Des boucles locales sont actuellement mises en place un peu partout.
bounce
Du verbe anglais "to bounce", rebondir. Décrit ce que fait un message de courrier électronique renvoyé à son émetteur lorsque le destinataire n'a pu être joint. On croise parfois le verbe franglais " bouncer " : lorsqu'un message a bouncé, il faut en examiner les headers pour savoir d'où vient le problème.
Voir header, email.
bps
Sigle de Bits par Seconde. Correspond au débit d'un système de transmission (par exemple un modem). Les modems récents intégrant généralement des circuits de compression, leur débit réel peut être très supérieur au débit de la liaison. Par exemple un modem travaillant a 28800 bps qui arrive à compresser les données quatre fois aura un débit réel de 115200 bps (28800 x 4). Ne pas confondre avec baud.
Voir baud.
browser
Souvent la contraction de " Web Browser ", désigne le logiciel client utilisé pour naviguer entre les pages Web. Les fancophiles purs et durs essayent (sans succès jusqu'ici) d'imposer un des termes " butineur " ou " brouteur ". Ici nous parlons de " client Web ".
brouteur
Francisation (particulièrement laide) de browser. Voir browser.
BSD
Sigle de Berkeley Systems Design. Un Unix créé vers la fin des années 70 à l'Université de Berkeley en Californie pour fournir une alternative à l'Unix original d'AT&T dont la license était très chère. BSD est à l'origine de nombreuses innovations qui ont souvent été intégrées à Unix par la suite. Il existe encore de nombreuses versions de BSD, y compris libres (FreeBSD et NetBSD).
Voir logiciel libre, Unix.
butineur
Francisation de browser.
Voir browser.
cache
Copie locale d'informations distantes destinée à accélérer les nouveaux accès à ces données. Par exemple un client Web conserve une copie des pages visitées dans son cache pour pouvoir les réafficher rapidement dans avoir à les transférer à nouveau.
cascade
Une pratique assez courante sur Usenet consistant à répondre au message précédent avec soit une légère variante du même texte ou une variation autour du même thème. Lorsque plusieurs dizaines d'utilisateurs participent, une cascade est née. Le groupe alt.cascade héberge les fans du genre.
Voir newsgroup.
channel
Sur IRC, un groupe de discussion thématique. Le nom des channels commence habituellement par le caractère #.
Voir IRC.
cheval de Troie
En anglais " trojan horse ". Un type de logiciel dissimulant sa véritable fonction pour se faire passer pour un autre programme. Un exemple typique est le programme login qui sous Unix est chargé de vérifier le nom et le mot de passe d'un utilisateur qui se connecte au système. Un cheval de troie resssemblera au vrai programme mais copiera les informations saisies par l'utilisateur dans un fichier avant de lui donner accès au système. Un cracker pourra alors récupérer le fichier et obtenir la liste des mots de passe des utilisateurs.
Voir cracker.
CIS
Acronyme de CompuServe Information Service. Désigne la même entité que CompuServe.
Voir CompuServe.
clef publique
Un système de cryptographie est dit à clef publique lorsque les informations servant au chiffrement peuvent être rendues publiques sans compromettre la sécurité du système. Chaque utilisateur dispose d'une paire clef publique / clef privée. Lorsqu'un document chiffré est transmis à quelqu'un, il a été encrypté à l'aide de sa clef publique (qui comme son nom l'indique est librement disponible) mais ne peut être déchiffré qu'à l'aide de sa clef privée (qui n'est jamais diffusée). Ce type d'architecture devient courant sur le réseau, à la fois pour la transmission d'informations confidentielles, mais également pour l'authentification de messages.
client/serveur
Un type d'architecture commun sur l'Internet et plus généralement en informatique distribuée. Un serveur regroupe les informqtions, les clients s'y connectent et lui soumettent une requête. Les traitements correspondants sont effectués par le serveur et le résultat est envoyé au client qui l'affiche. Le Web est un exemple typique d'application client/serveur.
Voir Web.
CompuServe
Un des gros serveurs américains proposant divers services aux utilisateurs de micro-ordinateurs. Dispose maintenant d'un accès vers l'Internet. Parfois écrit Compu$erve à cause des tarifs prohibitifs pratiqués à une certaine époque.
Voir AOL.
cookie
Une chaîne de caractères (généralement limitée à 1K) émise par certains sites Web à l'attention des logiciels clients qui la stockent. Lors des connexions ultérieures, le client renverra cette chaîne au site Web qui pourra alors l'identifier de manière formelle. Les cookies ne sont lisibles que par le site Web qui les a définis et ne peuvenet contenir que les données que l'utilisateur a volontairement transmises au site, ou qui peuvent être extraites lors de la connexion (adresse IP d'origine, etc). Ils ne peuvent ni lire le contenu du disque ni contenir du code exécutable. Noter que la plupart des clients Web peuvent optionnellement refuser les cookies.
cracker
Quelqu'un qui est capable de contourner les protections mises en place sur un système pour y pénétrer sans disposer d'accès autorisé à la machine. Il va sans dire que cette activité est illégale dans beaucoup de pays (notamment en France)
Voir hacker.
crosspost
Une pratique consistant à poster un même message dans plusieurs newsgroups. Parfois justifié mais peut facilement devenir un spam.
Voir post, spam, newsgroup.
cryptographie ou cryptologie
Science d'étude des moyens de chiffrement. Il s'agit de protéger un ensemble de données de manière à ce que seuls ceux auxquels il est destiné puissent le déchiffrer pour le lire. L'utilisation d'outils cryptographiques est essentielle à l'évolution du réseau mais reste interdite dans de nombreux pays dont en France.
Voir clef publique.
DNS
Sigle de Domain Name Server, une base de données répartie à travers le réseau qui se charge de la conversion entre noms de machines (par exemple www.dotcom.fr) et adresses (dans ce cas 194.133.21.11). Chaque domaine dispose de son (ou ses) propre nameserver qui contient une liste de toutes les machines du domaine.
Voir domaine.
domaine
La partie finale du nom d'une machine sur l'Internet. Il existe un top level domain (approx. domaine de haut niveau) par pays connecté au réseau mais il existe aussi des domaines génériques comme " .com " pour les sociétés commerciales ou " .int " pour les organismes internationaux. Le domaine " .fr " correspond aux machines françaises. Toute organisation connectée au réseau est libre d'ouvrir un domaine. Ainsi DotCom utilise les domaines dotcom.fr et oceanis.net.
Voir sous-domaine.
domaine public
Un programme (ou un document) est dit du domaine public si son auteur a renonçé à ses droits intellectuels sur son oeuvre. Chacun a donc la possibilité de la modifier ou de l'exploiter comme bon lui semble. Le code source des logiciels du domaine public est souvent disponible ce qui simplifie leur adaptation à une tâche particulière.
Voir shareware, freeware.
downloader
Verbe désignant le transfert de données d'une machine distante vers l'ordinateur local. Horrible néologisme franglais créé à partir du verbe anglais " to download ".
Voir uploader.
EBCDIC
Sigle de " Extended Binary Coded Decimal Interchange Code ". Un jeu de caractères propriétaire d'IBM qui l'utilisait sur ses mainframes. Ce jeu découle du codage utilisé pour les cartes perforées. Il en existe au moins six versions mutuellement incompatibles. L'EBCDIC a de nombreuses particularités assez étranges comme le fait que les caractères ne soient pas contigus et qu'il manque certains caractères de ponctuation (sans parler des accents). À fuir. Heureusement devenu rare sur les réseaux sauf sur BITNET où il survit encore.
Voir ASCII.
email
Le courrier électronique. Sans précisions supplémentaires, il s'agit généralement du courrier transitant sur l'Internet (par opposition à une messagerie locale à un réseau d'entreprise par exemple). Le courrier Internet est encore souvent limité à 7 bits ce qui oblige à utiliser un codage pour transférer des données 8 bits (sans quoi le 8 ème bit de chaque octet sera parfois perdu lors du transfert). La norme MIME est en train de s'implanter pour faciliter le transfert de divers types de données. On parle également de mail ou d'E-mail.
Voir MIME, Base64, UUE, ASCII, Latin-1.
ESMTP
Sigle de " Extended Simple Mail Transfer Protocol ". Version améliorée du protocole de transfert de courrier électronique SMTP qui autorise la transmission de données 8 bits afin de faciliter les échanges de textes accentués et de données binaires.
Voir MIME, SMTP.
Ethernet
Ethernet est un support de réseau relativement rapide, simple à mettre en oeuvre et bon marché. Il est très couramment utilisé pour les réseaux locaux. La version actuelle d'Ethernet supporte un débit de 100 Mbits par seconde mais l'ancienne version à 10Mbits reste la plus courante.
extranet
Terme marketing désignant un intranet qui autorise séléctivement des accès depuis l'extérieur, éventuellement à travers l'Internet. Typiquement utilisé pour connecter le réseau d'une entreprise à ses filliales.
Voir intranet.
FAQ
Sigle de " Frequently Asked Questions " (questions souvent posées). A l'origine, le terme désigne une liste de question courantes posées dans un newsgroup (avec leurs réponses). Le but de ces listes est d'éviter aux habitués d'un newsgroup de lire sans cesse les même questions auxquelles ils ont déjà répondu des dizaines de fois. Les FAQ sont regroupées dans le groupe news.answers. Lire la FAQ d'un groupe avant d'y écrire est une règle élémentaire de netiquette. Par extension, le terme désigne l'ensemble des compilations de données disponibles sur Usenet, en particulier dans les groupes *.answers.
Voir newsgroup, news, Usenet.
finger
Un programme permettant d'obtenir des informations sur un ou des utilisateurs d'une machine. Il indiquera qui est connecté à la machine, depuis combien de temps, pour un utilisateur particulier il précisera d'où il est connecté, si il a lu son courrier, etc. Sur une machine multi-utilisateurs, ce service est parfois désactivé par souci de sécurité. Sur un micro personnel de type Mac ou station Windows comme on en trouve de plus en plus sur le réseau, il faut installer un programme qui répondra au finger. De ce fait finger ne fonctionne habituellement qu'avec d'assez gros systèmes.
Voir plan.
firewall
Littéralement " coupe feu ". En français, on parle parfois de " garde-barrière ". Il s'agit d'un ensemble de sécurités sur une ou plusieurs machines destinés à isoler un réseau local du reste de l'Internet tout en lui permettant de communiquer avec l'extérieur. Le but étant évidemment de protéger le réseau d'une possible intrusion. Voir proxy.
flame
Terme anglais pour flamme. Désigne une remarque acerbe dans le cadre d'une " flamewar " (littéralement " guerre de flammes " ), un débat sur un thème sensible qui s'envenime et se transforme en échange d'insultes plus ou moins voilées. De bons sujets pour démarrer une flamewar : " Mon PC est très supérieur à ton Mac ", " vi est infiniment supérieur à Emacs ", etc... Très fréquent sur Usenet où les débats sont parfois houleux.
Voir killfile, Usenet.
followup
Une réponse à un article sur Usenet. En français on peut simplement parler de réponse. En anglais, le terme " followup " est dinstinct de " reply " qui désigne plutôt une réponse par courrier électronique.
Voir Usenet.
foo
La méta-variable la plus fréquente sur le Net. S'utilise comme terme générique pour un peu n'importe quoi dans des constructions du genre de " supposons un site commercial, par exemple foo.com... ". L'usage vient probablement de l'université du MIT aux États-Unis. En France, les variables titi, toto sont plus répandues.
freeware
Contraction de " Free softWare ". Logiciel gratuit (parfois appelé " graticiel " en France). L'auteur autorise quiconque à utiliser son programme sans avoir à acquitter de droits. Toutefois il en conserve la propriété intellectuelle. Il n'est donc pas possible de s'approprier ou de modifier un freeware.
Voir shareware, domaine public.
FSF
La Free Software Foundation est une association qui fait la promotion du concept de logiciel gratuit et qui organise les efforts de ceux qui participent à leur travaux. Le outils GNU viennent de la FSF et on trouve sur les réseaux une foule d'outils distribués avec la license GNU (ou GPL de GNU Public License, soit "License Publique GNU")de la FSF qui garantit la libre diffusion des logiciels (mais n'oblige en rien à adhérer à la FSF).
Voir GNU
FTP
Le protocole utilisé pour le transfert de fichiers sur l'Internet. Désigne également le programme de transfert de fichiers qui utilise ce protocole.
Voir FTP anonyme, TFTP.
FTP anonyme
La méthode habituelle pour rendre accessible au public des archives de fichiers à travers un compte "anonymous" qui permet à chacun de venir télécharger ce qui l'intéresse. La plupart des sites de FTP anonyme sont catalogués dans les bases de données Archie. Une liste de sites FTP anonyme est régulièrement postée dans news.answers sur Usenet.
Voir Archie, FTP, Usenet.
FWIW
Sigle de " For What It's Worth " (pour ce que ça vaut). Sert souvent à introduire une remarque dont on n'est pas très sûr. Assez courant dans les news.
Voir news.
FYI
Sigle de " For Your Information " (pour votre information). Une classe particulière de RFC contenant des informations plus génériques que techniques, par exemple les règles pour choisir un nom pour une machine (RFC 1178/FYI 5) ou une description de l'Internet à l'attention des nouveaux utilisateurs (RFC 1594/FYI 4).
Voir RFC.
gateway
Voir passerelle.
GIF
Sigle de " Graphics Interchange Format ", un format de fichiers graphiques compressés créé par CompuServe et depuis devenu un standard quasi-universel. Le format est limité à 256 couleurs. Le GIF est le format graphique le plus courant sur le Web. Toutefois de nouveaux formats plus "libres" sont mis en place afin d'échapper à un brevet sur le système de compression utilisé par GIF et qui complique son utilisation. Le plus prometteur de ces nouveaux formats est PNG.
Voir JPEG, PNG, XPM.
GNU
Sigle (récursif) de " GNU is Not Unix ". GNU est un projet dont le but original était de produire un Unix complètement gratuit. De nombreux outils ont été crées par le projet GNU qui remplacent fréquemment ceux livrés avec les systèmes commerciaux. L'Unix GNU n'a toutefois jamais été terminé et le projet est devenu HURD, un système beaucoup plus évolué qui est actuellement en cours d'écriture et sera peut-être terminé un jour. Les outils GNU sont surtout destinés au monde Unix mais on trouve des portages vers d'autres plateformes. Les deux outils GNU les plus courants sont GNU Emacs, un éditeur et GNU cc un compilateur C. Le projet GNU est géré par la Free Software Foundation.
Voir FSF
Good Times
Une légende ténace du réseau veut qu'une sorte de virus soit transmis par courrier électronique via des messages dont le sujet est good times. Ce virus aurait la propriété de détruire le disque dur dès la lecture du message. Il ne s'agit évidemment que d'une légende puisqu'un courrier électronique ne peut en aucun cas être exécuté sans action volontaire du lecteur. Good Times est apparu au début des années 90 et continue à faire de fréquentes apparitions malgré les explications répétées des " anciens " du réseau.
Voir cheval de troie, ver, virus.
graticiel
Voir freeware.
hacker
Un utilisateur particulièrement doué pour la programmation et qui maîtrise parfaitement son environnement. De plus en plus utilisé dans le sens de cracker du fait de l'amalgame fait par la presse.
Voir cracker.
header
En anglais, l'en-tête d'un message ou d'un document. S'applique généralement à un courrier électronique ou à un article sur Usenet pour désigner les informations " administratives " (date et heure, sujet, auteur, etc.) présentes au début du message.
Voir email, Usenet, body.
hertzien
Tout transport de données s'effectuant par ondes radio est dit hertzien. D'autres types de connexions sont par liaison physique (par exemple un réseau Ethernet), par liaison laser ou micro-ondes.
Voir Ethernet.
homepage
Désigne la page par défaut d'un site Web. En faisant une analogie avec un livre, il s'agit d'un hybride entre une page de couverture et une table des matières. On rencontre parfois la curieuse traduction française "maison-page".
Voir Web.
HTML
Sigle de Hypertext Markup Language. Un langage permettant de structurer des données hypertexte sur le World Wide Web.
Voir World Wide Web.
 
HTTP
Le HyperText Transfer Protocol (Protocole de Transfert HyperTexte). Il s'agit du protocole couramment utilisé sur le Web. La version courante (début 97) est 1.1.
hypertexte
Un concept de structuration de données permettant d'établir des liens entre les divers éléments apparentés au sein d'un espace documentaire. On peut ainsi directement accéder depuis un document aux documents connexes référencés par l'auteur en suivant les liens hypertexte. De proche en proche, il est théoriquement possible d'accéder à l'ensemble des documents disponibles. Le Web est la première mise en pratique à grande échelle de ce concept né dans les années 50.
Voir Web.
IANA
Sigle de "Internet Assigned Numbers Authority". Un des organismes fondamentaux de l'Internet qui indexe de nombreuses données relatives à l'état du développement du réseau. Par exemple, c'est l'IANA qui conserve la base de données des adresses IP encore libres sur le réseau. On peut consulter sa base à l'URL ftp://ftp.isi.edu/in-notes/iana/assignments/
Voir : adresse IP.
IETF
Sigle de l'Internet Egineering Task Force, groupement dont la fonction est d'encadrer les efforts de développement de l'Internet et notamment la production de nouveaux RFC par la communauté du réseau.
IMAP
L'Internet Message Access Protocol (Protocole d'accès aux messages Internet) est défini dans le RFC 2060. Comme POP3, il permet de lire son courrier électronique alors qu'il est stocké sur une machine distante. IMAP est beaucoup plus performant mais n'est pas encore (début 97) très répandu. À terme, il remplacera probablement POP.
Voir : POP, RFC.
IMHO
Acronyme de " In My Humble Opinion " (à mon humble avis). Assez courant dans les news. On trouve parfois la variante IMNSHO, " In My Not So Humble Opinion " (à mon avis qui n'a rien d'humble).
Voir news.
Internet Protocol
L'un des protocoles utilisés sur l'Internet. Définit notamment le format des adresses des machines sur le réseau. Listé avec les autres protocoles du réseau dans le RFC 1610. La version actuelle de ce protocole est IPv4 mais le passage à IPv6 est à l'étude ce qui permettra notamment de multiplier par plusieurs milliards le nombre d'adresses disponibles.
Voir adresse IP , RFC.
intranet
Un intranet est tout simplement un réseau qui utilise les protocoles et applications de l'Internet mais sans être connecté à ce dernier. Si le terme est nouveau, le concept est ancien et est utilisé depuis toujours sur les réseaux de machines Unix. Des classes d'adresses IP sont réservées pour l'utilisation en intranet.
Voir : adresses privées, TCP/IP.
IP
Voir Internet Protocol.
IRC
Sigle de " Internet Relay Chat ". Système de discussion en temps réel sur l'Internet. Il existe plusieurs réseaux d'IRC eux mêmes subdivisés en "canaux" (channels) thématiques. La connexion à l'IRC nécéssite un logiciel client.
Voir channel.
ISDN
Sigle de Integrated Services Data Network.
Voir RNIS.
Java
Un langage de programmation créé par Sun. Java définit également son environnement d'exécution. Le principe est qu'un programme écrit en Java peut ensuite s'exécuter sur n'iporte quelle plateforme disposant d'une " machine Java virtuelle ". Cette machine virtuelle convertit les instructions Java en instructions propres à la plateforme tout en l'obligeant à respecter un certain nombre de règles de sécurité (par exemple interdire l'accès au disque pour un programme aux origines inconnues téléchargé depuis le réseau). Si le client Web le supporte, on peut intégrer de petites aplications (on parle alors d'applets) Java dans une page Web.
JavaScript
Un langage de programmation créé par Netscape. Un programme JavaScript peut être intégré à une page Web. Un client Web compatible JavaScript exécutera alors le programme au chargement de la page. Le langage ne peut agir que sur les éléments d'interface du client Web et ne peut en aucun cas accéder au reste de la machine. Il n'y a pas beaucoup de rapports entre Java et JavaScript sinon qu'ils sont l'un après l'autre dans ce lexique.
JFIF
Acronyme de " JPEG File Interchange Format ". Le format standard des fichiers contenant des images compressées par JPEG.
Voir JPEG.
JPEG
Acronyme de " Joint Photographic Experts Group ". Un format de compression de fichiers graphiques dit "à perte" car une partie des informations sont perdues lors de la compression. La baisse de qualité n'est pas sensible à l'oeil si la conversion a été bien réalisée. Ce format est réservé aux images photoréalistes. Des dessins au trait ou des images avec peu de couleurs supportent très mal la compression JPEG.
Le format ne définissant pas le format des fichiers, les débuts du JPEG ont été un peu difficiles, aucun logiciel n'arrivant à lire les fichiers écrits par un autre. Aujourd'hui le format universel est JFIF et les problèmes de compatibilité sont rares. Les images JPEG permettent de coder 16 millions de couleurs et sont souvent plus compactes que les GIF créés à partir des mêmes données. C'est pourquoi le JPEG tend à détrôner le GIF. Les images JPEG ont une extension ".jpeg" ou ".jpg" (ou plus rarement ".jfif" ou ".jif") selon que la machine supporte ou non les longs noms de fichier.
Voir JFIF, GIF, PNG.
kill file
Un fichier contenant des noms ou des sujets qu'on désire filtrer d'un ou plusieurs newsgroups. Une fois qu'ils ont été insérés dans un killfile les articles correspondant aux critères spécifiés n'apparaissent plus dans la liste du newsgroup. Les violentes disputes sur Usenet se règlent souvent lorsque l'un des protagonistes ajoute l'autre à son killfile. Ne voyant plus ses articles, il n'est pas tenté d'y répondre et la flamewar finit par s'éteindre. Traditionnellement, le bruit que fait quelqu'un qui tombe dans un killfile est *plonk*. L'évocation du bruit sert souvent à indiquer à un adversaire qu'il est désormais filtré par un killfile.
Voir flame, Usenet.
kilo-
Préfixe informatique correspondant à 1 024 (2 puissance 10). Ainsi 1 kilo-octets correspond à 1 024 octets soit 8 192 bits.
Voir bit, octet.
Latin-1
Le jeu de caractères Latin 1 (dont le vrai nom est ISO 8859-1:1987, souvent appelé jeu ISO 8859-1 ou 8859-1) est une norme internationale ISO (International Standards Organization). Il s'agit d'un jeu de caractères 8 bits normalisé qui permet de coder tous les caractères des langues d'Europe du Nord et de l'Ouest (à peu de choses près). Le Latin 1 est le jeu de caractères à utiliser pour transmettre du texte accentué sur le Net ou sur Usenet. Il est parfaitement compatible avec l'ASCII (les 128 premiers caractères sont identiques). Noter que Windows utilise par défaut le jeu de caractères Latin 1 (sous le nom par ailleurs incorrect de " jeu de caractères ANSI "). Sous DOS, on peut normalement le retrouver dans la table IBM 819 (au risque toutefois de " casser " certains programmes qui s'attendent à ce que soit la table standard 437 qui soit chargée). Le jeu Unicode remplacera peut-être le Latin 1 si il parvient à s'imposer.
Voir ASCII, email, Unicode, Usenet.
liaison spécialisée
Voir LS.
ligne louée
Voir LS.
Linux
Au sens strict, Linux est un noyau Unix gratuit reposant sur un développement original de Linux Thorvalds. Le nom a dérivé pour désigner globalement les diverses distributions articulées autour de ce noyau, telles que SlackWare, Debian, RedHat, etc. Linux est actuellement le système disponible sur le plus de plateformes différentes.
Voir Unix.
LiveScript
L'ancien nom de JavaScript, langage de programmation créé par Netscape pour être inséré dans des pages Web.
Voir JavaScript.
log
Désigne les fichiers qui enregistrent les évènements sur une machine, généralement pour des raisons de sécurité. En français, on parle généralement de journal d'évènements. Un fichier de log contient par exemple la liste des connexions depuis d'autres sites avec l'heure et l'origine de chacune. La plupart des serveurs FTP anonymes " loggent " tous les transferts afin de pouvoir prévenir les utilisateurs en cas de problème.
logiciel libre
Un logiciel est dit libre lorsqu'il peut être distribué ou redistribué sans contrepartie, et lorsqu'il ne peut pas être diffusé sans son code source ni sous une license qui lui ôterait sa liberté. On trouve des logiciels libres pour tous les usages, depuis la retouche d'images (par exemple the Gimp) jusqu'à des systèmes d'exploitation complets commme Linux. De très nombreux logiciels fondamentaux de l'Internet comme sendmail sont des logiciels libres. Noter que la "liberté" d'un logiciel n'a rien à voir avec le fait qu'il soit ou nom distribué commercialement (confusion née du fait que "libre" et "gratuit" se disent tous deux "free" en anglais). Ainsi la société Corel réalise et distribue des solutions commerciales à base de logiciels libres.
Voir BSD, freeware, FSF, Gnu, Linux, shareware.
login
Le login est le nom qui associé à un mot de passe, permet d'identifier un utilisateur sur une machine. Il s'agit généralement d'un mélange du prénom et du nom, ou parfois sur les très gros site, d'un code sans signification particulière. Le login est important car il détermine habituellement l'adresse de l'utilisateur. On l'utilise donc pour le mail (login@nom_de_machine.domaine) mais aussi pour des services interactifs comme le talk. En anglais, " username " est synonyme de login.
Voir email, talk.
LS
Ligne spécialisée, autre nom des lignes louées. La connexion d'un réseau à un autre (par exemple d'un réseau local à l'Internet) impose de louer une ligne à un opérateur de télécoms. On parle alors de ligne louée ou de liaison spécialisée, raccourcie en " LS ". Le nom du produit correspondant chez France Télécom est " Transfix ".
mail
Voir email.
mailing list
La liste des adresses de courrier électronique des participants à une discussion sur un sujet donné. Le principe est qu'on écrit à une adresse spécifique qui renvoie le texte à tous les membres de la mailing list. Il existe de très nombreuses listes dont la liste est régulièrement publiée sur Usenet. Certains newsgroups sont une copie (parfois condensée) de mailing list, comme par exemple comp.risks.
Voir newsgroup, Usenet.
mainframe
Une classe de très gros ordinateurs destinés à de très nombreux utilisateurs simultanés ou a des calculs extrèmement complexes. Une des premières utilisations de l'Internet a été de mettre les mainframes de quelques universités américaines à la disposition d'autres établissements moins bien équipés afin de réduire les coûts informatiques.
Make Money Fast
Souvent raccourci en " MMF ", une chaîne de lettres dans laquelle chaque participant doit envoyer un dollar au précédent de la liste, ajouter son nom à la fin de la liste et envoyer le texte à dix personnes. Quelqu'un a un jour estimé que Usenet serait un bon support pour ce genre de choses et depuis ce texte fait de fréquentes apparitions au désespoir des habitués qui ne prennent même plus la peine d'expliquer aux nouveaux pourquoi le système ne peut pas fonctionner et en quoi il représente une entorse grave à la netiquette. Le terme désigne maintenant tous les systèmes de chaînes de lettres et plus seulement l'original qui portait ce titre. Il est assez fréquent que des utilisateurs perdent leur accès au réseau pour y avoir posté un texte de ce genre.
Voir news, post, netiquette, spam.
mega
Préfixe informatique correspondant à un "kilo-kilo", ou 2 à la puissance 20, soit un peu plus d'un million (1 048 576). Noter que beaucoup de constructeurs de disques comptent en mégas "décimaux" (1 000 000) pour que leurs disques paraissent plus vastes.
Voir kilo.
mél
Contraction de " courrier électronique " si on en croit l'Académie Française qui aurait mieux fait de copier les canadiens.
Voir email.
MIME
Acronyme de " Multipurpose Internet Mail Extension ". MIME est un ensemble de normes qui permet d'intégrer à peu près n'importe quel type de données à un courrier électronique. Les données binaires sont transmises codées en Base64 pour les ramener en 7 bits et éviter qu'elles ne soient endommagées lors de leur transfert sur le réseau. Pour une compatibilité maximale avec des correspondants occidentaux, les caractères accentués doivent être codés selon le jeu ISO Latin 1 mais MIME permet d'utiliser quasiment tous les jeux courants. MIME est défini dans le RFC 1341. Le content-type utilisé par MIME pour définir la nature des données transmises est de plus en plus utilisé par d'autres supports que le courrier électronique, notamment par le Web.
Voir Base64, content-type, email, UUE, Latin 1.
mirror
Un mirror (miroir) est une copie d'un site. Beaucoup de données ne sont à l'origine disponibles que sur un site du Net (par exemple les FAQ sur rtfm.mit.edu). Pour éviter que ce site ne soit submergé par les connexions, il est recopié sur d'autres machines réparties à travers le réseau. Les mises à jour se font généralement la nuit et les sites miroirs ont donc habituellement un jour de décalage sur le site d'origine. Il est préférable d'utiliser un miroir proche plutôt que le site original afin d'éviter l'encombrement du réseau (et pour obtenir de meilleurs temps de réponse)
modem
Contraction de MODulateur DÉModulateur. Un périphérique qui convertit des signaux numériques en sons pouvant être transmis par téléphone et inversement afin de permettre à deux ordinateurs distants de communiquer. La vitesse d'un modem se mesure en bits par seconde (bps) et non en bauds comme on le voit trop souvent.
Voir baud, bps
modérateur
Dans un newsgroup ou sur une mailing list, la personne responsable du groupe. Tout utilisateur qui poste dans le groupe envoie en fait un mail au modérateur qui jugera si le texte correspond à l'esprit du groupe de discussion (la conversion du post en mail est faite directement par le logiciel qui gère les news et est transparente pour l'utilisateur). La présence d'un modérateur dans un groupe permet souvent de nettement élever le débat par rapport aux groupes non modérés. Le problème est évidemment que tout le monde doit être d'accord sur le choix du modérateur ce qui est rarement le cas. Les mailing lists sont assez souvent modérées alors que très peu de newsgroup le sont.
Voir newsgroup, mailing list, email, post.
MPEG
Acronyme de " Motion Pictures Expert Group ". Désigne un format de compression vidéo. Le MPEG rend les données vidéo très compactes mais ne stocke pas le son. Il existe plusieurs versions de MPEG qui sont incompatibles entre-elles. Dans l'ensemble les formats d'image animée sont pour l'instant moins bien standardisés que les formats d'image fixe. Il en existe plusieurs versions, 1, 2 3 et 4 (la dernière étant en cours de finalisation).
MUD
Acronyme de " Multi User Dungeon ", système de jeu multi-joueurs en temps réel. Il existe de nombreuses variantes du MUD de base comme MOO, MUSH, etc. On accède traditionnellement à un MUD avec un telnet sur la machine sur laquelle tourne le jeu. Certains MUDs particulièrement évolués utilisent un logiciel qui gère leur interface et dont doit disposer chaque utilisateur.
nameserver
Littéralement "serveur de noms". Machine responsable de la traduction entre noms et adresses sur un réseau local.
Voir DNS.
netiquette
Contraction de " network etiquette " (étiquette du Net). Désigne l'ensemble des usages en vigueur sur le réseau. Un non respect de la netiquette peut entraîner des réactions violentes de la part des habitués. Outre la simple politesse, une des considérations de base est que comme chacun paie le transport des données vers son site, il serait extrèmement incorrect de lui faire payer le transfert de données qu'il n'a pas choisies. C'est la principale raison pour laquelle la publicité est absolument interdite sur Usenet.
newbie
Terme anglais qui désigne un nouveau venu inexpérimenté sur le réseau. Peut être ou non péjoratif selon la manière dont il est utilisé.
news
Les news sont une série de groupes de discussion classés par thème. On y parle de pratiquement tous les sujets, depuis les séries télé jusqu'aux technique de spectroscopie. Les news sont véhiculées par le réseau Usenet. Leur distribution n'est pas instantanée mais se fait de proche en proche, il est donc difficile de prévoir quand un article arrivera à un site. La lecture des news est notoirement addictive.
Écrit NeWS, désigne un système d'affichage réseau conçu par Sun (NEtwork Window System) qui a été abandonné au profit de X11. Voir Usenet, newsgroup
newsgroup
Un des groupes thématiques de discussion d'Usenet. Le nom de chaque groupe illustre sa position dans l'arborescence des news et le thème qu'il traite. Par exemple comp.sys.ibm.pc.hardware.cd-rom va parler d'informatique (comp), plus précisément d'un système (sys, par opposition à un langage, lang, ou un système d'exploitation, os), en l'occurence le PC d'IBM. En continuant la ligne, on voit qu'il s'agira de matériel (hardware), et en l'occurence de lecteurs de CD. Il y a plusieurs milliers de groupes, certains mondiaux d'autre locaux à un pays, une région ou même un site. Le choix du bon newsgroup pour aborder un sujet un une règle de base de netiquette.
Voir Usenet, news, netiquette.
newsreader
Littéralement " lecteur de news ". Désigne le logiciel qui sert à la lecture des news sur Usenet. En français on parle parfois de " logiciel de news " mais newsreader permet de faire la différence entre le programme qui gère les news sur un serveur et le programme qui permet leur lecture.
NIC
Sigle de Network Information Center (centre d'information du réseau). Un organisme chargé de gérer un domaine racine. Ainsi le NIC qui gère le domaine français .fr est hébergé par l'INRIA sur http://www.nic.fr/. C'est à travers les NIC que l'on crée de nouveaux domaines. Voir domaine.
numérique
Qui est représenté par la variation d'une valeur numérique qui peut prendre un nombre fini de valeurs distinctes (par opposition à la variation d'une valeur physique comme une tension électrique). Par exemple la voix codée en un flux de données binaires (0 et 1) sur une ligne RNIS est un ensemble de données numériques.
Noter que les données numériques restent généralement transportées par des supports analogiques. Dans l'exemple précédent, les 0 et 1 qui codent une conversation sont eux-mêmes représentés par des modulations du courant électrique de la ligne. L'utilisation d'un codage numérique permet une plus grande robustesse des données face aux aléas du transport (des données analogiques sont fréquemment "bruitées" par des parasites alors que les données numériques sont transmises sans altération) et facilite leur manipulation informatique.
Voir analogique.
octet
Un octet est un groupe de huit bits. Avec huit 0 ou 1, on peut coder des valeurs allant de 0 à 255. L'octet est l'unité de base en informatique actuelle. Ne pas confondre avec l'américain byte qui désigne un groupement de bits (habituellement 8 mais pas nécéssairement). De nombreuses machines utilisaient des bytes de 6 bits (codant des valeurs de 0 à 63).
Voir bit.
outernet
Un outernet est un réseau qui n'est pas directement connecté à l'Internet mais qui peut disposer de passerelles vers ce dernier. On n'utilise ce terme que pour les réseaux d'une certaine taille, un petit réseau de 5 machines dans un bureau n'est pas vraiment un outernet, BITNET est un outernet.
paquet
La plus petite unité de données qui circule sur le réseau. Tout ce qui est échangé entre deux machines est divisé en paquets qui sont réassemblés à l'arrivée pour recréer les données originales. Des paquets qui se seraient perdus en route sont réémis.
partagiciel
Voir shareware.
passerelle
Une passerelle est une machine qui fait la liaison entre deux réseaux généralement parcequ'ils ne peuvent pas communiquer directement. Par exemple entre BITNET et l'Internet.
Voir BITNET, outernet.
PGP
Sigle de " Pretty Good Privacy ". Un logiciel de chiffrement à clef publique très souple et puissant qui est largement utilisé sur l'Internet (du moins dans les pays où le cryptage est autorisé).
Voir cryptographie.
ping
Un outil très simple qui se contente d'envoyer un paquet à une adresse et d'attendre une réponse. Ping affiche habituellement le nombre de paquets envoyés, le nombre de paquets reçus et le temps mis pour l'aller-retour. Cet outil constitue le test de base pour s'assurer de la fiabilité de la liaison entre deux points du réseau. Si on n'arrive pas à " pinger " une adresse, la machine en question a vraisemblablement été déconnectée du réseau ou il y a un problème de transmission majeur quelque part.
Voir paquet.
plan
Le plan est un fichier qui est affiché lors d'un finger. Il contenait à l'origine la liste des travaux en cours de l'utilisateur mais l'usage à évolué et on peut y trouver un peu n'importe quoi. Certaines adresses renvoient de gros fichiers texte via finger. On parle parfois de " .plan " (dot-plan) pour désigner les informations affichées par finger car les machines Unix stockent ces données dans un fichier qui porte ce nom.
Voir finger.
PNG
Sigle de " Portable Network Graphics " (Graphique portable destiné au réseau). Se prononce "ping". Un format graphique extrèmement complet et performant développé par un groupe de volontaires pour remplacer GIF dont l'algorithme de compression est breveté. PNG a fait l'objetd'une recommandation par le W³C et est supposé replacer GIF sur le Web. Il n'est toutefois pas certain qu'il y parvienne même si de plus en plus de logiciels le supportent.
Voir GIF, W³C.
POP
Sigle de " Post Office Protocol " (protocole de bureau de poste). Un protocole très simple qui permet à une machine de relever une boîte à lettres sur une autre machine. C'est le protocole qui est systématiquement utilisé pour les ordinateurs dont la liaison avec le réseau n'est pas permanente et dont le courrier est reçu par une autre machine. Il existe deux variantes, POP2 et POP3.
Désigne également un "Point of Presence" (point d'accès). Il s'agit typiquement d'un bureau régional d'un fournisseur d'accès, mis en place pour réduire les coûts de raccordement des clients de cette zone.
Voir IMAP.
post
Un article sur Usenet. Sous forme de verbe, le franglais " poster " (de l'anglais "to post") signifie placer un article dans les news.
Voir Usenet, news.
postmaster
Une adresse de mail présente sur tous les sites et qui pointe généralement vers l'administrateur responsable du courrier électronique (et souvent de tout le reste du site). On peut écrire à postmaster@site.foo en cas de problème majeur de transmission du courrier (vous avez envoyé un mail 3 fois à un utilisateur qui ne l'a jamais reçu et vous n'avez pas eu de message d'erreur). On n'est pas supposé écrire au postmaster pour de simples renseignements ou bien pour confirmer l'adresse de quelqu'un sauf en tout dernier recours si toutes les autres méthodes ont échoué (et encore, les administrateurs ont généralement beaucoup de travail).
Voir email
PostScript
Un langage de programmation spécialisé dans la description de pages crée par la société Adobe. Il est très fréquemment utilisé par les imprimantes laser et on trouve beaucoup de documents PostScript sur l'Internet. Il suffit de les copier sur une imprimante pour obtenir une copie du document. Alternativement on peut également les faire lire à un interpréteur postscript qui affichera le résultat à l'écran. Comme tous les programmes ne génèrent pas toujours un PostScript très propre et que toutes les imprimantes n'ont pas nécéssairement un très bon interpréteur, il arrive que l'on tombe de loin en loin sur un fichier PostScript impossible à imprimer. Dans ce cas il n'y a pas grand chose à faire (sauf à corriger le fichier à la main si on est très doué en PostScript). L'extension habituelle des fichiers PostScript est .ps et ils sont généralement compressés du fait de leur grande taille.
PPP
Sigle de " Point to Point Protocol ". Un protocole permettant d'émuler un réseau sur une liaison asynchrone, typiquement une ligne téléphonique avec un modem. Actuellement le standard pour la connexion occasionnelle de machines à l'Internet. Parfois utilisé pour des liaisons fixes avec des lignes spécialisées. Défini dans le RFC 1661.
Voir SLIP.
proxy
Un proxy est un relais destiné à permettre à des machines d'un réseau privé de communiquer avec l'Internet. Le proxy est connecté à l'Internet, il reçoit les requêtes des machines du réseau privé, les relaie vers l'extérieur et renvoie la réponse. Des proxy sont fréquemment employés avec des firewalls pour protéger un réseau tout en permettant à ses utilisateurs d'accéder à des ressources externes. Voir adresses privées, firewall.
récursif
Qui est récursif.
RNIS
Sigle de Réseau Numérique à Intégration de Services. Un réseau de transport de données fréquemment utilisé pour la voix mais aussi de plus en plus fréquement pour des liaisons réseau temporaires ou non. RNIS alloue sa bande passante par blocs de 64 kilo-bits (sauf aux États Unis où une version antérieure est utilisée avec des tranches de 56 kilo-bits). Le nom du produit RNIS de France Télécom est " Numéris ". On utilise parfois le nom anglais ISDN (Integrated Services Digital Network).
RFC
Sigle de " Request for Comments " (demande de commentaires). Une série de documents qui décrivent les aspects techniques de l'Internet ou fournissent des informations générales sur son utilisation. Ces documents sont crées par des groupes de travail qui demandent ensuite les commentaires de la communauté du Net (d'où le nom de ces fichiers). Les RFC sont habituellement remarquablement clairs (mais parfois très techniques) et leur accès est évidemment libre. De nombreux sites stockent la liste complète des RFC en accès public (généralement sur un site FTP, par exemple à l'URL ftp://ftp.univ-lyon1.fr/pub/rfc). Les RFC sont les documents de référence que chacun doit suivre si il veut que ses logiciels fonctionnent sur le réseau. Le fait qu'ils ne soient la propriété de personne et que chacun puisse librement utiliser les informations qu'ils contiennent sans acquitter de droits est un des facteurs du succès de l'Internet. Une vieille tradition consiste à sortir une parodie de RFC le 1er avril de chaque année. Ces documents parodiques sont classés avec les autres (voir le RFC 1149 qui explique comment installer une liaison vers l'Internet à partir de pigeons voyageurs).
Voir FYI.
rot13
Un algorithme très simple de codage de texte : chaque lettre est décalée de 13 positions dans l'alphabet. Ainsi " ceci est un exemple " devient " prpv rfg ha rknzcyr ". Comme l'alphabet a 26 lettres, le même algorithme permet le codage et le décodage. On utilise souvent rot13 dans les news pour des textes qui pourraient sembler offensants ou pour cacher la solution d'un problème ou d'une devinette. La plupart des newsreaders disposent d'une commande pour appliquer un filtre rot13 à un texte.
Voir Usenet, newsreader.
RTFM
Sigle de " Read the Fucking Manual ". La réponse habituelle à une question posée par quelqu'un qui aurait pu trouver la réponse lui même en feuilletant n'importe quel texte de référence. Parfois raccourci en RTM (qui est plus poli). On trouve également parfois la variante RTFFAQ sur Usenet qui sous-entend que la question posée est traitée dans la FAQ du groupe. Détail amusant, la machine sur laquelle sont archivées toutes les FAQ de Usenet s'appelle RTFM (rtfm.mit.edu).
Voir FAQ.
sendmail
Le programme habituellement responsable de la transmission du courrier électronique sur les machines Unix. Réputé pour la complexité de son paramétrage et la complexité des opérations possibles. Créé dans le cadre du système BSD.
Voir email, BSD.
shareware
(parfois appelé " partagiciel " en français) Un logiciel en libre essai. L'auteur distribue librement son logiciel afin que les utilisateurs puissent le tester. Si ils décident de l'utiliser, ils envoient une somme à l'auteur. Ces logiciels sont habituellement considérablement moins chers que leurs homologues commerciaux et sont souvent d'excellente qualité.
Voir freeware, domaine public.
signature
Une signature est un fichier qui est automatiquement ajouté à la fin d'un article Usenet ou d'un mail. Il contient souvent des précisions sur l'auteur du texte et fréquemment une petite citation amusante. Une signature ne doit jamais dépasser 4 lignes de 78 caractères, la taille de la signature est souvent inversement proportionnelle à la durée de présence sur le réseau. Parfois appellée ".sig" (prononcé "dot-sig") car les machines Unix stockent la signature dans un fichier qui s'appelle ".signature". L'usage veut qu'une signature commence par la chaîne "-- " (deux tirets puis une espace) afin d'être distiguée du corps du message.
site
Le terme de site peut avoir plusieurs sens en fonction du contexte. Il peut s'agir de l'ensemble des machines composant le réseau d'une organisation, ou d'un unique ordinateur (qui fera vraisemblablement quand même partie d'un site). Par exemple, le site sur lequel sont disponibles les archives des FAQ de Usenet est rtfm.mit.edu.
SLIP
Sigle de " Serial Line Internet Protocol " (IP sur liaison série). Un protocole permettant d'utiliser le protocole IP et donc d'émuler un réseau sur une liaison série (typiquement à travers un modem et le réseau téléphonique). Tend à être remplaçé par le protocole PPP qui est plus souple et mieux défini. Une des versions courantes de SLIP est définie dans le RFC 1055.
Voir PPP.
smilie
Un symbole destiné à préciser le ton d'un texte. Comme la communication écrite ne peut que difficilement faire passer un clin d'oeil, une intonation ironique ou un sourire en coin, ces petits symboles permettent de préciser le sens à donner à un texte. Il existe des listes de plusieurs centaines de variantes mais seules trois sont couramment utilisées :
:-) ou :) Sourire
:-( ou :( Tristesse
;-) ou ;) Clin d'oeil
(pour mieux comprendre ces symboles, penchez la tête vers la gauche). Le petit visage peut être représenté avec ou sans nez, les deux styles sont maintenant courants.
Il n'est pas recommandé d'abuser des smilies mais leur utilisation permet souvent d'éviter de tortueuses figures de style.
On utilise fréquemment les smilies sur Usenet et dans le courrier électronique.
SMTP
Sigle de " Simple Mail Transfer Protocol ", le protocole utilisé pour transférer du courrier d'une machine à une autre sur l'Internet. Certaines versions n'autorisent que la transmission de données sur 7 bits ce qui nuit à la transmission de caractèrs accentués. Le protocole SMTP est actuellement en train d'être remplacé par l'ESMTP.
Voir ESMTP.
SNMP
Le Simple Network Management Protocol permet d'obtenir des informations sur les objets du réseau qui le supportent et parfois de les administrer à distance. De plus en plus de systèmes supportent SNMP, depuis des imprimantes jusqu'à des machines complètes ou des routeurs. SNMP est défini dans le RFC 1442.
Voir RFC.
sous-domaine
Désigne un domaine créé à un niveau inférieur à un domaine existant. Ainsi dotcom.fr (qui héberge toutes les machines de DotCom) est un sous-domaine de .fr (qui héberge les sites français). De même, mail.dotcom.fr (qui héberge notre service de redirection de courrier DotMail) est un sous domaine de dotcom.fr. On peut théoriquement créer autant de niveaux que l'on désire, mais dépasser quatre est rare.
Voir domaine.
spam
Désigne un message qui a été posté dans de nombreux groupes sur Usenet alors qu'il n'a pas de rapport avec le thème de ces groupes. Le " spamming ", surtout si il est publicitaire, est particulièrement mal vu sur le réseau et de nombreux utilisateurs ont vu leur accès fermé pour avoir bravé cet interdit. Le terme a été créé en hommage à un sketch des Monty Python. À l'origine spam est une marque de viande en boîte américaine.
Par extension, le spam désigne également les envois en nombre de courriers électroniques publicitaires.
Voir news.
SSL
Le Secure Socket Layer (Couche de Sockets Sécurisées) est un protocole qui permet d'encrypter le canal de communications entre deux ordinateurs. Ce protocole travaillant à un bas niveau, on peut l'utiliser avec n'importe quel protocole applicatif comme FTP, HTTP, etc. SSL utilise un système cryptographique à clef publique. C'est une création de Netscape qui est en cours de standardisation.
Voir cryptographie, clef publique.
talk
A l'origine un outil Unix permettant de communiquer en temps réel avec un autre utilisateur. Il existe maintenant des logiciels talk pour presque toutes les machines. Talk divise l'écran (ou la fenêtre) en deux, chacun des correspondants écrivant dans sa moitié d'écran. Comme talk ne permet pas de discussion à plus de deux, on utilise souvent IRC pour les conférences à plusieurs. Talk s'utilise avec le login de son correspondant si il est sur la même machine ou son adresse de mail si il est sur un site différent.
Voir login, IRC.
TCP/IP
Terme générique désignant la famille de protocoles utilisés sur l'Internet. Ils sont tous définis en détail dans divers RFC.
Voir RFC, Internet Protocol.
telnet
Un logiciel (et le protocole qu'il utilise) permettant de se connecter à une machine à distance à travers le réseau pour pouvoir utiliser un service qu'elle propose. Fonctionne uniquement pour le transfert de texte. La plupart des logiciels telnet proposent une émulation VT100.
Voir VT100.
TFTP
Sigle de Trivial FTP (FTP Trivial), une version très simplifiée de FTP qui est de moins en moins utilisée car elle induit généralement de nombreux trous potentiels de sécurité.
Voir FTP, FTP Anonyme.
TIA
Sigle de " Thanks In Advance " (merci d'avance). Formule de remerciement anticipé qui figure souvent à la fin d'une demande de renseignements dans les news.
Voir news.
troll
Un style particulier d'article sur Usenet qui est uniquement écrit dans le but de démarrer un long débat stérile (ou une flamewar). Savoir distinguer un troll d'un simple article maladroit est le signe d'une longue pratique du réseau.
Voir news, flame.
TTY
À l'origine désignait un terminal teletype, composé d'un clavier et d'une imprimante. Actuellement désigne un terminal quelconque y compris virtuel. Ainsi on peut dire qu'un telnet vers un ordinateur ouvre un tty sur la machine distante (même si on n'utilise pas physiquement un des terminaux de la machine à laquelle on se connecte). L'emploi de ce terme tend à se limiter aux utilisateurs Unix. Voir telnet.
Unicode
Un jeu de caractères codé sur 16 bits (contre 7 ou 8 bits pour les standards actuels) qui permet le codage des caractères utilisés par toutes les langues du monde au sein d'une table unique. 16 bits permettent de coder 65 536 (2 puissance 16) caractères différents ce qui couvre largement les besoins en la matière. Unicode n'est pour l'instant supporté que par quelques Unix et par Windows NT mais devrait progressivement s'imposer d'ici quelques années. Les 255 premiers caractères d'Unicode correspondent au jeu ISO Latin1.
Voir ASCII, ASCII étendu, Latin 1.
Unix
Un système d'exploitation crée en 1970 aux États-Unis au sein de la société AT&T. Par extension, désigne toutes les variantes de l'Unix original. Multi-utilisateur et multi-tâche Unix est tout à fait adapté à la gestion des réseaux. Une des versions populaires d'Unix (BSD) a été financée par le gouvernement américain pour devenir le système standard de l'ancètre de l'Internet et le réseau Usenet est né au sein de la communauté Unix. De ce fait ce système est extrèmement populaire sur les réseaux et la plupart des machines qui gèrent des sites Internet fonctionnent sous Unix. S'écrivait UNIX mais l'orthographe Unix devient de plus en plus fréquente. Plusieurs Unix de bonne qualité sont désormais disponibles gratuitement sur les réseaux.
Voir BSD.
uploader
Verbe franglais désignant le fait de transmettre des données de la machine locale à une machine distante. Néologisme calqué sur le verbe anglais " to upload ".
Voir downloader.
URL
Sigle de " Uniform Ressource Locator ". Une notation permettant de spécifier le moyen d'accès à pratiquement n'importe quel type de ressource du Net. Les URL sont systématiquement utilisés pour les adresses sur le Web.
Voir WWW.
Usenet
Contraction de " User's Network " (réseau des utilisateurs). Réseau composé de l'ensemble des machines connectées par divers types de liaisons qui véhiculent les news. Usenet a été crée en 1979 par un groupe d'utilisateurs Unix et n'a commencé à se fondre dans l'Internet que vers la fin des années 80. Les deux réseaux restent distincts, les machines de l'un ne faisant pas nécéssairement partie de l'autre. Par extension, Usenet désigne souvent le contenu du réseau Usenet, à savoir les news.
Voir news, newsgroup.
UUCP
Sigle de " Unix to Unix Copy ", l'outil central d'un système de communications qui utilise le plus souvent le réseau téléphonique pour propager des informations de proche en proche. Par exemple pour écrire à un utilisateur de la machine C depuis la machine A, sachant que A est connectée à B qui est connectée à C, il faut indiquer le chemin complet que doit emprunter le message, en l'occurence "B!C!utilisateur". Ce système a l'avantage d'être facile à mettre en oeuvre mais ne permet pas d'utilisation interactive du réseau qui n'est en place que pour copier des données d'une machine à la suivante. Depuis que les accès à l'Internet se sont démocratisés, les réseaux de type UUCP sont devenus plus rares. Usenet a débuté sur un réseau UUCP et de nombreux sites recoivent encore leur courrier et leurs news par ce biais.
Voir : Usenet.
UUE
Sigle de " Unix to Unix Encode ". Un système de conversion de données binaires (8 bits) en ASCII (7 bits) souvent utilisé sur le Net, avec n'importe quel type de machine (son utilisation n'est pas réservé à Unix malgré le nom du format). Le format n'étant pas défini très précisément, il existe diverses variantes qui sont parfois (mais c'est rare) incompatibles entre elles. UUE est le système d'encodage de 8 en 7 bits le plus courant mais devrait à terme être détrôné par le Base64. Noter que UUE n'est pas un type MIME valide et qu'à ce titre il ne devrait théoriquement pas être utilisé pour coder des messages MIME (mais en pratique, il s'agit probablement encore d'un format de codage courant pour le mail). En revanche UUE est systématiquement utilisé sur Usenet pour transmettre des données binaires dans un newsgroup.
Voir MIME, Base64.
ver
Traduction de " worm ", un type de logiciel, cousin éloigné des virus qui la propriété de se dupliquer au sein d'une machine, voire de se copier d'une machine à une autre à travers le réseau. Un ver peut très facilement échapper à tout contrôle et consommer toutes les ressources des machines infectées qui n'arrivent plus à faire tourner toutes les copies du programme. En 1988, une bonne partie de l'Internet s'est effondrée à la suite de la prolifération incontrollée d'un ver (depuis surnommé " le Grand Ver " (The Great Worm).
Voir cheval de troie, virus.
Virus
Un logiciel dont la fonction est d'infecter le plus de machines possible en se recopiant au milieu des instructions d'autres programmes. Beaucoup de virus ont une action destructrice, soit volontaire, soit accidentelle du fait de leur mauvaise conception. Il est très fortement recommandé d'utiliser régulièrement un anti-virus sur une machine DOS ou un Mac et de le mettre à jour régulièrement. Les autres systèmes sont beaucoup moins sensibles aux virus.
Voir cheval de troie, ver.
VT100
Un terminal texte crée par DEC et qui a été extrèmement populaire au début des années 80. La norme est toujours très utilisée sur le Net car ce terminal permet un adressage de l'écran (on peut placer un caractère où on veut) ce qui autorise des présentations plus évoluées que sur un terminal texte simple. Les divers programmes telnet émulent habituellement un terminal VT100. Lorsqu'on se connecte à une machine IBM, il faut généralement utiliser un autre format de terminal dit 3270.
Voir telnet.
W³C
Voir World Wide Web Consortium.
WAIS
Acronyme de Wide Area Information Search (recherche d'information sur une grande zone). WAIS est en fait une interface avec une base de données. On lui soumet une requête et il renvoie les réponses correspondantes. Ce moteur très puissant est très utilisé car il permet d'effectuer des recherches floues.

WebMaster ou WebMestre

Personne chargé de l'administration d'un serveur Web. Par extension, désigne souvent (abusivement) les auteurs de pages Web.

World Wide Web

Une interface unifiée pour bon nombre de services actuellement disponibles sur le Net. Elle nécéssite un logiciel client spécialisé (Mosaic, Netscape, Lynx, etc.) et permet de suivre des liens hypertexte de ressource en ressource sans se soucier de la manière dont se fait l'accès aux données. Le World Wide Web est souvent appelé WWW, W³, W3 ou simplement "le Web".
Voir HTML, HTTP.
 

World Wide Web Consortium

Ce consortium definit les nouvelles normes du WWW et assure leur promotion. C'est une excellente source d'information sur les nouveautés et les développements en cours. On le note généralement W³C ou W3C.

WWW

Voir World Wide Web

XPM

Sigle de " X Portable bitMap ". Un format de fichiers graphiques de l'environnement X11 (un environnement graphique en réseau populaire sous Unix). Ce format est l'un des quatre formats (avec GIF, PNG et JPEG) que l'on peut utiliser dans des pages Web. Comme un fichier GIF identique est considérablement plus petit qu'un fichier XPM, ce dernier format n'est pratiquement jamais utilisé. Le XPM est excessivement rare hors des machines Unix. Le format provient d'un laboratoire mixte du CNRS et de Bull.
Voir GIF, JPEG, PNG.

 

Si vous cherchez plus d'informations de ce type, une excellente source (si lire un peu d'anglais ne vous dérange pas) est l'excellent Jargon File d'Eric Raymond. Ce fichier est disponible au MIT et sur tous les miroirs GNU (format tar.gz). Le nom du fichier est jargXXX.txt.gz où XXX désigne le numéro de version (actuellement 4.0 d'où jarg400.txt.gz). Également disponible en hypertexte à http://www.ccil.org/jargon.

 

Ce document est Copyright © 1997, 1998 Frédéric Albrecht  et Dotcom S.A. Il peut être librement reproduit tant qu'il conserve ce copyright.

ici

 

titre.gif (1044 octets)

dsdem.gif (1088 octets)