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Les contacteurs et relais

 

 

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Un contacteur est appareil mécanique de connexion, commandé autrement qu'à la main, capable d'établir, de supporter et d'interrompre des courants dans des conditions normales et aussi en cas de surcharges.
L'intérêt du contacteur est de pouvoir être commandé à distance, actionné manuellement ou automatiquement.

 

Le modèle de gauche présente l'avantage de pouvoir recevoir un dispositif thermique à accoupler directement aux bornes de sortie (2, 4, 6) et/ou des contacts auxilières direct ou temporisé à clipser sur sa face frontale.

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Constitution

La constitution d'un contacteur est fait d'un organe de commande (bobine) et d'organes commandés (contacts).


Bobine - La bobine est un élément inductif, appelé électroaimant ou organe de commande. Le passage d'un petit courant, dans la bobine, provoque un flux magnétique (voir flux induit dans une bobine par un courant électrique- diaporama) qui provoque l'attraction de l'armature mobile du noyau solidaire des contacts principaux mobiles.


Contacts principaux - Les contacts principaux permettent d'établir ou d'interrompre le courant principal (de 10 à 3000 ampères)

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Fonctionnement

 

vue de droite

vue de face

Lorsqu'on aliment la bobine par ses bornes d'entrée - sortie ( A1, A2) elle produit un flux magnétique qui passe par l'électro-aimant ( en gris et autours de la bobine). Afin de diminuer la réluctance du circuit, la partie mobile est actionnée et ferme le circuit magnétique. Sur cette partie mobile est fixé les contacts (les deux autres de ce relais sont placés dans une autre chambre isolée). En fermant le circuit magnétique, la partie mobile se déplace contre la droite ce qui permet de fermer aussi le circuit électrique commandé (les contacts de droite). un système à ressort- invisible sur cette image, permet un retour à la position initial des contacts et de la partie mobile lorsque la bobine n'est plus alimentée.

 

note: sur la photo, il s'agit d'un relais 230 V avec un pouvoir de coupure de 20 A pour les 2 contacts de travail.

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Détails d'exécution:

Sur l'image ci-contre on voit un petit contacteur partiellement démonté:

 

en noir : la bobine  (cette bobine est à alimenter avec une tension de 230 V mais l'on pourrait sans problème la changer contre un modèle d'une autre tension adaptée à la tension de commande dont on dispose). On distingue parfaitement les deux vis pour la connexion monophasée de cette bobine.

En gris - sous la bobine : la partie fixe du noyau conducteur de lignes de force magnétiques. En voit que ce noyau est feuilleté (lamelles collées les unes contre les autres) Afin de diminuer les pertes par courant de Foucault.

En gris-blanc le support de l'ensemble de l'appareilla. On peut soit le fixer par vis contre un support, soit le clipser sur un rail DIN.

 

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A gauche :

une bobine avec son circuit magnétique. Le circuit magnétique est toujours composé d'une partie fixe et d'une partie mobile.

 

La partie mobile est légèrement séparée de la partie fixe à l'état de repos. Lorsque la bobine est alimentée, cette dernière est le siège d'une induction magnétique. Le flux magnétique passe par l'entrefer (espace entre la partie fixe et la partie mobile) Une force d'attraction s'exerce sur les deux parties du noyau. La partie mobile vient donc se "coller" à la partie fixe entraînant avec elle les contacts du relais.

Lorsque l'entrefer diminue puis disparaît, la réluctance du circuit diminue le flux augmente. A partie de cet instant, on peut tout à fait diminuer le courant dans la bobine sans que le relais ne "lâche".

On admet qu'il faut

  • un courant  pour faire tirer le relais
  • un courant moins grand pour le maintenir tiré
  • un courant  trop petit ne maintient pas le relais tiré

note : attention dans des montages de minuterie avec beaucoup de poussoir lumineux, il se peut que la somme des très petits courants des lampes néon soit suffisamment élevée pour faire tirer le relais en permanence?

A droite :

un contacteur avec un pouvoir de coupure prévu de 100A.

En haut on aperçoit les bornes d'alimentation des contacts. ce sont des barres percées prévues pour être boulonnées avec les barres cuivre de l'alimentation.

 

 

 

En dessous:

la partie mobile du noyau lamellé.

 

 

En blanc : une isolation de protection du bobinage 230 V. Pour donner un ordre de grandeur, la partie frontale de cette bobine mesure environs 15 cm.

 

Dans la bobine et en bas de l'image, la partie fixe du noyau.

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  • Contacts auxiliaires- Les contacts auxiliaires sont sont de 2 types: soit de travail ( se ferment lorsque le contacteur tire) soit de repos ( s'ouvrent lorsque le contacteur tire). Ils sont prévus pour supporter des courants jusqu'à 10 ampères
  •  

  • Contacts temporisés -Les contacts temporisés permettent d'établir ou d'ouvrir un contact, un certain temps après la fermeture ou l'ouverture du contacteur qui l'actionne.

 

Principe: Il existe 2 procédés pour temporiser des contacts soit par pneumatique soit

 

  • pneumatique:Le soufflet pneumatique à soufflet permet d'obtenir une temporisation des contacts, en réglant l'admission d'air par une soupape et en l'évacuant par un système de fuite dans un sillon.

  • électronique permet de temporiser les contacts à l'aide d'un condensateur placé en parallèle sur le relais et de résistance réglable. La tension aux bornes du relais augmentera avec la charge du condensateur créant ainsi un retard à l'action du relais et de son contact. relais temporisé

 

 

 

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