Composition des ombres

Les ombres jouent un rôle esssentiel dans la perception des structures tridimensionnelles et des reliefs et facilitent l'orientation. C'est en combinant judicieusement les parts de lumière diffuse et de lumière dirigée que l'on obtient une composition correcte des ombres avec une transition harmonieuse des zones faiblement éclairées vers les zones fortement éclairées d'un local (les 10 commandements du bon éclairage). La proportion de lumière diffuse et de lumière dirigée doit être définie en fonction de la tâche visuelle et de l'activité à éclairer.

Une lumière diffuse supprimant complètement les ombres efface les reliefs et rend tout monotone (brouillard). Les ombres trop dures entravent elles aussi sensiblement la perception et affectent les fonctions visuelles par les grands contrastes de luminance qu'elles produisent. De plus, ce genre d'éclairage risque de laisser dans l'obscurité certaines parties essentielles du champ visuel, ce qui peut être une source de dangers.

Il n'existe actuellement pas de critère satisfaisant pour l'évaluation de la composition des ombres.

Dans l'éclairage général, les ombres peuvent être jugées en calculant le quotient de l'éclairement cylindrique à l'éclairement horizontal Ez / Eh.

Ainsi, on pourra considérer que les ombres ne sont pas trop prononcées si ce rapport, mesuré à 1,2 m du sol, n'est pas inférieur à 1 : 3 env. (DIN 5035, fascicule 1). Pour éviter les ombres dures, on optera pour un mobilier et des parois clairs en veillant à utiliser plusieurs luminaires à répartition photométrique extensive que l'on installera selon un schéma bien étudié.