Les variateurs de lumière

Cette page ne traite que des variateurs "lumière" et absolument pas de variateur "moteur".

Les variateurs permettent de modifier l'intensité lumineuse des lampes. Ils sont constitués d'un fusible, d'un interrupteur S1 ou d'un commutateur, d'un générateur d'impulsion G1 (résistances et condensateur en série et diac) et d'un triac Q1.

Ils portent parfois le nom de "DIMMER" (de l'anglais signifiant assombrir). Le fonctionnement des différents composants sera étudié plus tard. Ces variateurs, selon leurs caractéristiques, peuvent commander uniquement des charges ohmiques (lampes à incandescence) ou des charges inductives (lampes halogènes alimentées par un transformateur). Pour qu'ils puissent fonctionner correctement, ils ont besoin d'une charge minimum définie par le constructeur.

Principe:

De par ses composants électroniques, le variateur est un appareil qui permet, à partir d'une source de tension alternative, de commande un courant sinusoïdal (E1) de valeur efficace de même fréquence mais de valeur efficace variable en fonction du temps durant lequel le courant peut circuler à travers le triac.

La durée de passage du courant à travers le triac est réglé par l'apparition d'un courant - dit de gâchette - en provenance du générateur d'impulsion et par le passage à zéro de la tension d'alimentation.

Le générateur d'impulsion est, en simplifié, un montage RC série dont la valeur de R est réglée par le bouton du variateur. La tension aux bornes du condensateur augmente selon sa courbe caractéristique de charge. A une certaine valeur de tension un diac, raccordé entre R et C et l'entrée de la gâchette du triac se met en conduction permettant l'envoi de l'impulsion du courant de gâchette.

En voici 6 exemples:

Schéma	info	U et I =f (t)
	Réglage de la tension du réseau à l'aide d'un transformateur de réglage. Seulement approprié à des lampes à incandescence.
	Réglage par variation d'une résistance additionnelle. Peut être utilisé pour toutes les lampes à incandescance.
	Réglage électronique par déphasage en début de cycle. Il s'agit là de la méthode la plus utilisée pour presque toutes les sources lumineuses. commande électronique par triac
	Réglage par déphasage en début de cycle en liaison avec des impulsions de tension. C'est le principe de fonctionnement de la plupart des ' variateurs pour lampes fluorescentes et lampes fluo-compactes.
	Réglage par déphasage en fin de cycle, spécialement pour des transformateurs électroniques (charge capacitive). Pas applicable à une charge inductive. commande électronique par transistor et fonctionnement plus silencieux que le modèle à coupure de phase ascendante.
	Une variation de l'impédance par le changement de la fréquence de la lampe est appliquée dans les ballasts électroniques.

Montage:

Le variateur de lumière peut être associé avec un interrupteur schéma 3 traditionnel. Cela a comme conséquence de pouvoir allumer depuis deux endroits et de régler l'intensité lumineuse depuis un endroit.

Variateurs sensoriels.

Variateurs pour application particulière

note : les variateurs électroniques sont souvent le siège d'harmoniques. Ils    pertubent donc les réceptions radiophoniques par ondes herziennes et détériore la qualité du réseau de distribution. On ne peut plus appliquer les règles usuelles de l'électrotechinque alternative mono ou triphasée car la forme du courant n'est plus sinusoïdale.

A droite : un exemple de variateur rotatif pour lampe à incandescance ( à coupure de phase ascendante). A gauche : une fois la plaque frontale démontée, on peut avoir accès à un porte fusible tubulaire. Ces dernier on parfois la fâcheuse tendance à fondre lorsque le filemment de l'ampoule casse. note: dans la position minimal il y a encore un petit courant qui circule. il y a donc consomation d'énergie. Pour couper totalement le courant il faut presser une fois sur la partie centrale du variateur.